Le taux de chômage est en baisse. C’est que qu’indique mercredi Joseph Anala, le directeur de l’Emploi des jeunes au ministère du Travail. De 6,5% en 2011, le nombre de demandeurs est passé à 3,6% en 2020; il est tombé à 7,7% chez les jeunes en 9 ans.
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Selon M. Anala, le taux réel tournerait autour de 5%.
Ces chiffres sont contestés par une bonne partie de la population.
‘Le problème est qu’on n’arrive pas à faire la différence entre le chômage et la sous-occupation ou sous-emploi. Pourtant, les critères que nous appliquons correspondent aux critères internationaux’, explique-t-il.
Le chômage s’analyse comme un phénomène socio-économique mais s’appréhende à partir du nombre de chômeurs. Plus le nombre de chômeur est important, plus le degré de gravité du chômage augmente.
Aux frontières entre le chômage et l’emploi, il convient de prendre en compte le sous-emploi. Selon le bureau international de travail (BIT), sont en état de sous-emploi visible les personnes pourvues d’un emploi ‘qui travaillent involontairement moins que la durée normale du travail dans leur activité et qui étaient à la recherche d’un travail complémentaire ou disponibles pour un travail supplémentaire.’
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Il s’agit de personnes travaillant à temps partiel et recherchant un emploi à temps plein ou à temps partiel supplémentaire, et le nombre de travailleurs à temps partiel ne cherchant pas d’autre emploi mais disponibles pour un travail supplémentaire. Le sous-emploi inclut également : le chômage saisonnier et le chômage déguisé.
L’objectif du gouvernement est de créer 500.000 emplois dans les prochaines années.
Source : Togoweb.net