Togo: Pascal Bodjona traduit en justice pour sa candidature aux locales

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Sa candidature pour élections locales du 30 juin fait des vagues depuis qu’elle a été déposée à Commission électorale nationale indépendante (CENI). Pascal Bodjona, convoqué lundi à se présenter au Tribunal de première instance de Lomé, devra également répondre à une convocation de la chambre administrative de la Cour suprême. Cette dernière juridiction est l’instance en charge de l’examen et de la validation des candidatures pour les élections locales.

 

Depuis 8h GMT ce mardi, l’ancien ministre de l’administration territoriale devrait être devant la chambre administrative de la Cour suprême de Lomé. L’instance devrait l’écouter au sujet de sa candidature pour les élections municipales du 30 juin prochain.

L’ancien ministre de l’administration territoriale est tête de la liste « Ensemble pour le Togo » (E-Togo) en course dans la commune Agoè-Nyivé 1.

Mais depuis l’annonce de sa candidature, une association du nom de « Ensemble, le Togo » dénie à l’équipe de Pascal Bodjona le droit d’avoir une telle dénomination qui créerait confusion. C’est alors que l’un des responsable de « Ensemble, le Togo » a saisi la justice.

Lundi, une assignation à comparaître devant le président du Tribunal de première instance a été transmise à l’ancien ministre par voie d’huissier, peu après midi. Vocation à laquelle ont répondu ses avocats. Ils étaient toujours en audience quand une deuxième assignation venant de la Cour suprême est parvenue au domicile de M. Bodjona à 18h30. Ces assignations concernent la même affaire.

Comme l’on a pu s’en rendre compte depuis quelques jours déjà, l’association « Ensemble, le Togo » pense que l’ancien Directeur de cabinet a plagié son nom en dénommant sa liste « Ensemble pour le Togo ».

 

Pourtant des observateurs avaient estimé que ces 2 dénominations sont différentes dans la forme sémantique.

Selon nos confrères de Courrier d’Afrique, Paul Amégakpo, le Secrétaire général de « Ensemble, le Togo » conteste la démarche de Betty Chausson, la plaignante qui n’était pas supposée agir ainsi au nom de l’association au Togo.

« Une responsabilité qui revient à François Fidegnon Kpakpo, président fondateur de l’association et seul habilité à ester en Justice », écrit Courrierdafrique.net.

La Cour suprême devrait rendre sa décision concernant les candidatures pour les élections locales mercredi ou jeudi. Cette affaire va-t-elle influencer la décision finale de la Chambre administrative de la haute cour ?

C’est le wait and see

Source : Togoweb.net