Dans le cadre de la création d’un contexte favorable à la mise en place d’un dialogue social, l’opposition togolaise représentée par de trois de ses leaders, Jean-Pierre Fabre, Tikpi Atchadam et Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson ont rencontré la semaine dernière le président en exercice de l’Union Africaine, Alpha Condé, à Paris. Les attentes par rapport à cette entrevue sont énormes.
En effet, à l’issue de cette rencontre, un mémorandum, comportant les revendications de mesures d’apaisement avant l’ouverture de tout dialogue avec le pouvoir, a été remis à Alpha Condé qui a pris soin de le transmettre à Faure Gnassingbé, le président de la République. Deux questions s’imposent pour la suite : ces mesures exigées par l’opposition seront-elles accordées ? Qui seront conviés à ce dialogue ? Ce mardi, lors d’un entretien sur Victoire Fm, le secrétaire adjoint aux affaires politiques de la CDPA, Pascal Adoko, a abordé ces points.
Cet acteur politique, dont le parti est membre de CAP 2015 et donc de la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise, préconise l’usage du concept « négociation pour un nouveau contrat social » en lieu et place du terme « dialogue » qui, selon lui, rappelle trop de souvenirs douloureux aux togolais.
Autour de la table de négociation, « il faut qu’on ait les gens sérieux, pas des gens qui viennent divertir, pas des gens qui sont en service commandé. Comme aujourd’hui, la société savante s’est vendue et je suis outré par ce comportement. Nous voulons des gens décidés à libérer enfin l’avenir du Togo », a-t-il exigé.
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