Gouverner, c’est prévoir, dit-on. Malheureusement, les « Gnassingbélandais » ne sont jamais au courant de l’agenda de leur leader bien-aimé qui trône au sommet de l’Etat depuis 13 ans. On le sait déjà, le fils du Timonier ne s’exprime que deux fois dans l’année : la veille de la fête de la « dépendance » et à la St Sylvestre. Depuis un temps, il ne parle même plus le 31 décembre, il laisse les premiers jours de la nouvelle année passer avant de faire un discours complètement en déphasage avec les réalités de son pays. La plupart du temps, même les militants de son parti essaient de décrypter ce qui se passe dans son « congolo » mais, ils n’y arrivent jamais.
La veille de la célébration des 58 ans de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, Alassane « Dramatique » Ouattara a donné un signal « faure » aux Ivoiriens. « Je veux réaffirmer ma foi en la jeunesse et ma conviction dans le renouvellement des générations. Comme je l’ai déjà souligné, nous devons travailler pour transférer le pouvoir à une nouvelle génération, de manière démocratique, en 2020 », a-t-il déclaré. Puis, il a accordé dans la foulée 800 prisonniers.
Au Burundi, le président-Evangéliste-dictateur, Pierre Nkurunziza, lors de la promulgation de la nouvelle Constitution qui a été adoptée le 17 mai dernier, a promis qu’il ne se représentera plus en 2020. Pourtant, la nouvelle Constitution lui ouvrait le « boulevard Eyadema » pour rester au pouvoir jusqu’en…2034.
Au Niger de Mahamadou Issoufou, certains jeunes qui ont commis l’imprudence de se prononcer en faveur d’un 3ème mandat sont passés par la case justice. « Ça va leur apprendra » !
Pendant que certains « siefs» d’Etat renoncent à se représenter, d’autres à l’instar de Paul Biya, Abel Aziz Bouteflika, etc. se soudent solidement au pouvoir.
Malgré la feuille de « déroute » de la « Cédé Yawo », le « champignon » de p-UNIR reste muet comme une carpe de province. Il est temps pour que « Tchalévi » compliqué, pour une fois dévoile, ce qu’il cache au fond et au tréfonds de son cœur aux « Gnassingbélandais ». Ils ont besoin de savoir…
Source : Liberté N°2731 du 09 août 2018
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