Togo: Ouattara invite Faure Gnassingbé à suivre l’exemple de la Côte d’Ivoire

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Le dénouement de la crise politique actuelle au Togo passe par l’organisation des élections transparentes et démocratiques. C’est, en tout cas, ce qu’a recommandé le président Ivoirien Alassane Ouattara à la classe politique togolaise au cours d’une interview accordée ce samedi à la chaine française France 24.

Prenant en exemple le cas de son propre pays la Côte d’Ivoire, le président Ivoirien estime qu’aucune issue autre que le dialogue ne pourrait être envisagée pour une sortie de crise au Togo.

« Nous encourageons les Togolais à dialoguer ; il faut éviter la violence. C’est ce qui caractérise la Côte d’Ivoire, c’est que c’est un pays de paix et de dialogue. C’est ce que nous souhaitons au Togo ; qu’ils [les acteurs politiques togolais] fassent en sorte que le processus reprenne, qu’il y ait des élections transparentes et démocratiques dans le pays», a déclaré le président Ivoirien au cours de l’interview.

Le président Ivoirien qui s’est personnellement impliqué dans la résolution de la crise togolaise estime également qu’une éventuelle candidature du Chef de l’Etat actuel Faure Gnassingbé lors de la prochaine présidentielle ne pourrait être exclue de l’équation. « C’est le choix du peuple togolais qui nous importe et je crois que je suis optimiste », a-t-il poursuivi.

En début de semaine, Alassane Ouattara présenté comme l’un des soutiens de Faure Gnassingbé dans la sous-région avait reçu son homologue togolais à Abidjan. C’est d’ailleurs après cette rencontre que le président Togolais avait annoncé l’ouverture d’un cadre de dialogue avec les leaders de l’opposition « dans les prochains jours ».

Pendant ce temps, à Paris, l’opposition togolaise rencontrait le président en exercice de l’Union Africaine, Alpha Condé pour poser les bases d’un éventuel dialogue.

Depuis le mois dernier, les nombreuses manifestations de l’opposition togolaise dans les grandes villes du pays ont fait plusieurs morts surtout au Nord. Selon Amnesty International seize personnes, dont plusieurs enfants, auraient été tuées depuis le début de la crise.

Source : www.cameroonweb.com