Elles sont quatre à dénoncer la méthode d’action de l’opération Entonnoir et ses conséquences en vies humaines et les dégâts matériels occasionnés. Il s’agit du Ton de la Jeunesse Patriotique (TJP), du Réseau des Jeunes pour la Démocratie et la Paix (RJDP), de la Solidarité Planétaire Branche du Togo (SPBT) et de la Ligue des Consommateurs du Togo (LCT).
Intervenant sur le sujet le président de TJP, Yao Nukunu, a indiqué que « la société civile a été interpelée par la recrudescence de la violence dans la lutte contre le carburant issus de la contrebande. Cela nous amène à manifester notre désapprobation par rapport à ces violences que ne cessent d’exercer les forces de l’ordre sur les citoyens. Le carburant en soit n’est pas un produit illicite et son commerce n’est pas prohibé comme le cas de la drogue. Sauf que cela requiert certaines conditions de sécurité ».
Il se refuse par la même occasion de cautionner la vente à la sauvette du carburant frelaté et conseille d’« aller vers des solutions idoines et efficaces ».
Aussi-a-t-il ajouté, qu’ils proposent qu’étant dans une République, « que chacun joue correctement et convenablement son rôle. Les corps habillés qui ont la responsabilité des frontières doivent veiller à interdire l’entrée de l’essence de contrebande. S’il y a une certaine rigueur et efficacité, les carburants et les produits issus de la contrebande n’auront pas accès au territoire ».
Source : G.K, T228
27Avril.com