Après le revers infligé par l’armée togolaise à ces individus la semaine dernière, les groupes armés opérant à la frontière entre le Togo et le Burkina Faso poursuivent leurs exactions, plongeant les villages frontaliers dans une incertitude permanente.
Dans la nuit du 14 novembre, des assaillants ont attaqué le village de Boale, dans le canton de Korbongou, commune de Tône 4. Plus d’une vingtaine de bœufs ont été dérobés par ces djihadistes qui continuent de défier les forces de défense et de sécurité malgré des défaites récentes, notamment à Gbamonte le 9 novembre dernier.
Ce vendredi matin, vers 9h, un groupe armé a tenté une incursion dans ce même village. Alertées, les forces de sécurité togolaises sont intervenues rapidement. Des combats intenses ont éclaté, nécessitant des renforts terrestres et aériens. Des sources annoncent que l’armée a pris le dessus sans enregistrer de pertes, bien qu’aucun bilan précis ne soit encore disponible.
Le village de Boale se trouve dans une zone particulièrement vulnérable, proche du Burkina Faso. En avril 2023, le village voisin de Waldjouague avait subi une attaque meurtrière, coûtant la vie à quatre civils. Depuis lors, les villages frontaliers de la préfecture de Tône vivent dans l’angoisse face aux incursions répétées des groupes armés opérant depuis la province burkinabè du Koulpélogo.
Cette dernière attaque a provoqué un déplacement massif des habitants de Boale et des villages voisins vers des localités jugées plus sécurisées.
Face à cette menace persistante, les forces armées togolaises multiplient les opérations dans la région pour contenir l’avancée des groupes armés. La collaboration avec les forces locales et les moyens aériens récemment déployés témoignent de la détermination des autorités à rétablir la sécurité dans cette zone stratégique.
Cependant, la situation demeure préoccupante pour les populations locales, qui vivent sous la menace constante d’attaques et de représailles.
Source: lalternative.info
Source : 27Avril.com