Un nouvel hélicoptère de l’armée togolaise s’est écrasé ce dimanche 6 octobre 2024 au nord du Togo, au camp militaire de Nioukpourma. Ce crash survient six mois après un incident similaire, soulevant des questions sur l’état des équipements militaires en pleine lutte contre les groupes armés. (Photo illustrative).
Le mois d’octobre semble être particulièrement sombre pour l’armée togolaise, engagée dans la lutte contre les groupes armés au nord du pays. Après l’attaque meurtrière du 2 octobre à Fanworgou, ayant coûté la vie à plus d’une vingtaine de civils et de militaires, la force de l’opération Koundjoaré vient d’enregistrer un nouvel incident tragique.
Dans l’après-midi du dimanche 6 octobre 2024, un hélicoptère MI-23 de fabrication russe s’est écrasé au camp militaire du 3e Régiment Interarmes de Nioukpourma (3e RIA).
L’appareil, piloté par des Biélorusses, s’est écrasé alors qu’il venait d’amorcer son décollage. Le bilan exact n’est pas encore connu, mais nos sources font état de plusieurs blessés.
Cet accident survient six mois après un précédent crash dans des conditions similaires. Le 4 avril dernier, un autre hélicoptère, chargé d’armes, avait pris feu peu de temps après son décollage du même camp militaire.
De plus, fin août, un drone de surveillance était tombé en plein marché dans le Kpendjal, provoquant la panique parmi la population.
Ce nouveau crash représente un coup dur pour l’opération Koundjoaré, avec la perte de deux appareils en l’espace de six mois. La lutte contre les djihadistes pèse lourdement sur le budget togolais.
Selon la loi de programmation militaire, le Togo prévoyait de dépenser 107,6 milliards FCFA pour l’année 2024. Cependant, cette enveloppe pourrait être revue à la hausse, comme l’a annoncé le chef de l’État, Faure Gnassingbé, le 27 avril 2024, affirmant que “cette loi n’est plus adaptée, car la menace a changé de nature.”
Source: lalternative.info
Source : 27Avril.com