Togo : Mourir Debout ou Mourir Couchée ? Sokodé à la Croisée des Chemins les 7, 8 et 9 novembre prochains.

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La ville de Sokodé, elle fut et demeure ce qu’elle est, sa population avec. C’est apparemment la roue de l’histoire qui tourne. Le mouvement de contestation en cours au Togo prend ses racines dans l’emblématique cité des guerriers. Inutile de rappeler que le Togolais est en lutte pour son indépendance, la seconde après le départ du colon blanc. Témoins de l’histoire, si nous disposons des raisons valables pour soutenir que la lutte actuelle pour la libération de notre pays est analogue à celle qui a accouché des indépendances en 1960, nous sommes tout de même trop jeunes pour prétendre vous compter ce qui s’y était passé.

A s’en tenir au peu qui nous a été conté, on peut dire aujourd’hui que la colonisation se poursuit. La seule nuance est que, en lieu et place du colon blanc, c’est le colon noir qui s’acharne contre ses propres frères de couleur, c’est-à-dire, une population togolaise otage des mêmes méthodes depuis 50 ans. Le nouveau colon ayant refusé de reconnaître que « tout ce qui commence a une fin », les Togolais, depuis le vent du 19 août, se sont enfin mis debout pour crier un ras le bol. Sokodé a eu la chance d’avoir un fils qui soit l’élément déclencheur de cette prise de conscience collective qui réveille toute une Nation, Sokodé a eu la chance de donner le bon exemple dans des mobilisations sans pareil, Sokodé, encore lui, prend le risque d’en payer le prix fort. Dans la lutte pour la première indépendance, des jeunes se sont exilés, des chefs traditionnels avec, notamment vers le Ghana. La famille de feu Ouro-Issifou, vénéré chef supérieur tem de l’époque, en sait quelque chose. A faire le parallèle entre l’histoire et l’actualité, on se demande s’il existe de nouvelles atrocités que ce peuple n’a pas encore vécues ? Aujourd’hui, des populations sont obligées d’être des exilés au pays natal, des chefs traditionnels aussi molestés sur leur trône. Différents bourreaux, mêmes méthodes de conservation des privilèges contre le même peuple. Après que la légendaire détermination de la partie sud ait été ramollie par l’usure du temps, la dictature sait que c’est désormais la région centrale qui donne le ton. Partout où Monsieur Faure passe pour quémander les interventions pour sa survie politique, un seul nom revient dans les échanges: « l’homme du centre », donc Tikpi Atchadam. Sokodé donne le ton, les vieux clichés ont échoué, les méthodes plus abjectes ont été de ce fait imaginées contre la ville des frondeurs. Ces méthodes ont malheureusement laissé des cicatrices insolvables, des plaies qui, loin de décourager les citoyens, les requinquent dans leur détermination.

Zoom sur des méthodes fatales au pouvoir

Depuis le 19 Août 2017, disions-nous tantôt, les marches se sont succédées, avec une mobilisation sans commune mesure, parfois émaillée d’une répression policière qui a revendiqué des morts. Il y avait de quoi justifier une violence populaire. Mais fidèles aux messages et à l’éducation citoyenne du leader du PNP, Partie National Panafricain, rien n’a été cassé à Sokodé. Mais depuis le récent enlèvement de l’imam Hassan Mollah, tout citoyen qui réfléchit a de quoi se poser des questions sur les évènements au chef-lieu de Tchaoudjo. Avec donc le kidnapping de cet imam, les évènements se sont enchaînés, et s’il faille parler du hasard, celui-ci est trop élégant pour être gratuit. Les manifestations sont prévues pour le 20 et 21 octobre, la ville est préparée pour répondre pacifiquement dans les rues comme à l’accoutumée. Mais dans la nuit du 16 octobre, puisque le chien ne change jamais sa façon de s’asseoir, des gendarmes cagoulés fracassent les entrées du domicile de l’imam Al Hassan Mollah et l’emportent manu militari laissant sa famille et sa population désemparées. La ville se met naturellement en colère. Dans la même nuit, des casses se sont opérées : la poste, la BTD, la résidence du maire de la ville, les affaires sociales, les domiciles des fils de la localité comme le colonel ministre Agadazi, celui du commissaire des impôts, du directeur du trésor public et du général Mémène. Les casseurs étaient chez Folibazi et chez le colonel Ouro-Bang’na avant de se raviser. Toutes ces casses et incendies se sont opérées comme par enchantement la même nuit.

Des informations, à notre Rédaction, donnent à croire que les auteurs de ces casses ne sont pas loin de ceux qui ont décidé l’enlèvement de l’Imam Hassan et pour cause. En effet, le chef traditionnel de Salimdè a été molesté et sérieusement blessé par des militaires. Ce ne sont pas les jeunes de l’opposition qui ont attaqué le chef, mais des militaires bien identifiés. Et le colonel Korodowou, béret rouge de son état et fils de la localité, a rendu visite audit chef pour lui apporter soutien et réconfort. Précédemment, cet officier était au centre de tous les coups de fils l’accusant d’avoir envoyé ses subalternes, bérets rouges, violenter les populations dans les domiciles et mosquées. Il s’y est rendu pour toucher la réalité du doigt, histoire de savoir si ce qui se dit est vrai. Alors qu’il arrivait chez le chef, le voici pris pour cible et sa voiture calcinée. L’officier parvient tout de même à rentrer au domicile du chef d’où il ne pourra en ressortir que sous une nouvelle tenue pour passer incognito. En Afrique, quand deux camps s’affrontent c’est chez le chef que le plus faible trouve refuge. Le domicile d’un chef est pour la tradition, ce qu’une mosquée est pour l’islam. Certes, tout comme les cadres, on peut doigter tous les chefs de cette localité d’avoir été lâches en n’ayant pas pris une position commune contre ce que les populations subissent, à l’image de ce qu’ont pu faire les communautés de Bè. Comment se fait-il que le chef de Salimdè soit le seul à avoir été ciblé par les militaires ? Des informations recoupées font état de ce que cette autorité traditionnelle avait des bribes d’informations sur un plan qui allait déclencher un certain mécontentement et entraîner la mise en sac des maisons dont celle de Folibazi et du colonel Ouro. Le chef n’aurait pas caché sa désapprobation et a soutenu que ce sont ces bâtisses qui font la fierté de son quartier. Des informations font aussi état de ce que des jeunes se sont organisées pour empêcher que ces maisons soient touchées. Alors, l’on pense que c’est éventuellement ce chef qui les a organisés. D’où il faut le corriger car ces jeunes ont empêché au plan macabre d’aller au bout.

Ensuite, un des cadres propriétaire de l’une des maisons cassées, avait les mêmes informations trois jours avant. Il a insisté que les agents de sécurité en poste chez lui, soient retirés des lieux. Et pourtant, vu son influence, si ce sont les jeunes de l’opposition qui projetaient démolir sa maison, pourquoi ce monsieur, plus connu avec les méthodes fortes, n’a-t-il pas demandé un renfort ? Le monsieur avait-il des précisions sur l’identité des éventuels casseurs ?

Les deux valeureux corps habillés tombés cette nuit sont des militaires appartenant à un camp militaire installé dans les environs de la région centrale. Ont-ils été envoyés à ce mauvais endroit au mauvais moment juste comme des brebis sacrificielles pour justifier une fougue de leurs frères d’armes sur Sokodé ?

Le domicile du colonel Agadazi est mitoyen à plusieurs postes de sécurité, comment un poignet de jeunes, soient-il mécontent, a-t- il put spontanément démolir une maison pourtant logée dans ce qu’on peut appeler le quartier résidentiel de la cité ? Autant de questions qui ouvrent le débat sur les vrais auteurs des casses dans cette ville.

Autour de Faure Gnassingbé présentement, il y a deux réseaux qui opèrent. Le réseau officiel dirigé par le cordon Yark Damehane – Boukpessi Payadowa, et le réseau officieux dirigé par d’autres cadres militaires et civiles. Les deux réseaux sont divergents sur les méthodes de répressions, mais ils ont un objectif partagé : maintenir Faure Gnassingbé à sa place. C’est donc sans surprise que nous vous informons ici que, malgré le triste rôle qu’il joue à ce tournant difficile de l’histoire d’un peuple, ce n’est pas le ministre de la sécurité qui a fait arrêter l’éminent imam de Sokodé. C’est un autre réseau, l’officieux, qui a opéré et comme d’habitude on a utilisé la bouche de monsieur Yark pour manger le piment, justifier la forfaiture. Souffrez que nous faisions économie des détails. De ce qui précède, ceux qui ont orchestré l’enlèvement de l’imam sont-ils loin des casseurs? D’après nos informations, le PNP s’apprête à demander qu’une enquête indépendante situe l’opinion sur le rôle des miliciens et militaires à Sokodé la nuit de l’arrestation de l’imam. Plus le temps avance, plus les langues se délient et plus on se rend compte que ceux qui ont vandalisé la poste, les domiciles d’Agadazi, d’Adoyi, de Moushoud, de Memene, la BTD, les affaires sociales à Sokodé sont loin d’être de l’opposition. Tout ceci nous rappelle le triste épisode des incendies des marchés.

Les casses et incendies se sont opérés dans la même nuit comme s’il y avait un plan d’exécution qui attendait un clairon. Le lendemain, à la première heure, les militaires ont assiégé la ville. Les bérets rouges ont pris le contrôle de la cité, mieux, ils y étaient déjà perceptibles à quelques moments avant l’enlèvement de l’imam, la nuit du 16, comme s’ils étaient mobilisées pour attendre un évènement. Beaucoup d’interrogations trouvent donc une place. La seule certitude, c’est qu’il y a eu une violence inouïe. Équipés de matériel de destruction et des bidons d’Essence, tout ce que les militaires rencontrent sur leur passage est renversé, brûlé et saccagé. Après avoir ratissé les rues, ils ont violé les domiciles, ils sont passés de maison en maison pour se faire entendre. Une population est rentrée en brousse, une autre a traversé les frontières, la troisième est restée cachée dans les locaux à la merci de la faim et la privation. Personne ne pouvait pointer le nez dehors pour chercher à manger ou même dans sa cour pour cuisiner. Les blessés ne pouvaient être conduits aux lieux de soins. Une mort lente est enclenchée et les gens qui pouvaient être sauvés de leurs coups et blessures continuent jusqu’ici à mourir, le dernier sera le regretté Boukoubongui Issifou de Kparataou. A l’heure où vous traversiez ce cris de cœur, il existe encore des jeunes dans les brousses et localités environnantes de Sokodé qui traînent des blessures mais rechignent à venir en ville pour des soins. Les arrestations n’ont pas fini, les militaires ramassent une race de jeunes, arrivée, ils trient et libèrent ceux qui ne sont pas sur la liste des recherchés. Et pourtant, il se dit que le siège militaire est levé sur la ville, mais décidément, un fou a beau être guérit, il va toujours garder de quoi intimider les enfants.

Que vise cette opération de terreur ?

Forcer les populations au silence, à l’indifférence face aux manifestations, à la résignation. Monsieur Faure Gnassingbé et ses militaires peuvent-ils se vanter d’avoir réussi ? Dans certaines sommités, pas des moindres, quand il a été informé que suite à la barbarie militaire les populations désertent la ville de Sokodé, un haut responsable s’en est réjoui en ces terme : « ah bon, je croyais qu’ils sont invulnérables ». Ils ont fait la fête et ouvert des bouteilles de champagne du fait qu’une ville se vide. Pour eux, la stratégie de la terreur a eu raison là où la roublardise, la corruption et les jeux de couloir, ont échoué. Voilà la vraie image de ceux qui gèrent notre République. Ils attendent les 7, 8 et 9 prochains pour danser et chanter à la gloire de la présidence à vie quand ils apprendront que, les populations de Sokodé n’ont pas pu manifester parce qu’elles sont traumatisées. C’est ce que ces messieurs cherchent en terrorisant cette ville et ils attendent cette date comme un candidat attendait le résultat de son examen. La population observe. Il vous souvient qu’avant Sokodé et Bafilo, Mango a connu le même sort, peut-être à des degrés différents. Les populations ont quitté la ville. Mais, rien n’a altéré leur conviction. Dans leur exile, on sait aussi que, n’eut été le refus des autorités ghanéennes, ils devaient faire une marche de protestation contre Faure Gnassingbé dans leur camp d’exilé au Nord-Est du Ghana. A toute fin utile, les forces de sécurités ont renforcé les frontières au niveau de Mango pour ne pas faciliter le retour des exilés. Pour Faure Gnassingbé, les populations rebelles sont plus utiles en exile qu’au pays. Pourvu que ça lui marche. Est-ce que cette terreur a permis de changer l’opinion que le vaillant peuple de Mango se fait de la dictature cinquantenaire ? Les jours à venir le diront.

A Bafilo, on se rappelle de cette marche où les populations jeunes étaient dans la rue avec les vieux et les blessés de la marche précédente. Les marcheurs scandaient-ils, dans une chanson mobilisatrice: « que nous sortions marcher on nous frappera, que nous ne sortions pas, on nous frappera, autant sortir pour qu’on nous frappe ». Cette marche restera la plus réussie de tout ce que Bafilo aurait organisé. Évidemment, dans cette ville, les militaires sont passés de maison en maison pour tout violenter, même les malades sur leur lit. L’exemple précis du vieux Mamadou Laou. Ancien transporteur à l’huilerie d’Alokogbé, désormais non-voyant résidant à Koboudjida. Les militaires l’ont bien molesté dans sa chambre surtout sur la plante de ses pieds. Non seulement il ne voyait plus, mais il est encore sous soins indigène car il ne peut plus se tenir debout depuis la visite militaire. C’est précisément à Bafilo que, pour la première fois, les populations ont été forcées de trouver refuge dans les montagnes.

Togo : Mourir Debout ou Mourir Couchée ? Sokodé à la Croisée des Chemins les 7, 8 et 9 novembre prochains.

Le grand souhait de Faure Gnassingbé et sa racaille, qui n’ont pour ultime recours que la terreur, c’est que, à la manif prochaine, Sokodé ferme la bouche. On aurait ainsi éteint le feu à la source, un foyer de contestation de moins. Après, on verra par quelle stratégie étouffer les autres villes, l’une après l’autre afin de reprendre la main sur le pays. Pour préparer l’opinion à pousser les populations à résigner, le RPT-UNIR ne va pas tarir de stratagèmes pour faire comprendre qu’on n’organise pas une marche dans «une ville traumatisée». Les parties politiques, ailes marchandes du pouvoir en place, joueront ce jeu. Le plus grand cadeau que Sokodé et les villes alliées peuvent faire à la dictature en place, les jours à venir, est de ne pas sortir aux manifs prochaines. Notre Rédaction n’est pas une formation politique pour lancer un mot d’ordre demandant aux populations de sortir ou de ne pas sortir. On informe pour permettre à chacun de faire le constat et d’opérer un choix.

En envoyant un fils affronter une dictature vieille de 50 ans, Tchaoudjo savait qu’elle prenait un risque. On verra jusqu’où elle peut aller. Mais si c’est la violence que Sokodé craint les jours à venir, cette ville a déjà tout vu, toutes les méthodes sont déjà utilisées pour violenter ce peuple. Ce n’est qu’un secret de Polichinelle. Dans la sous-région, le Togo est le pays qui a le plus envoyé ses fils et filles en aventure. De tous ces aventuriers togolais en Europe et ailleurs, les fils de la région centrale sont les plus nombreux. Vous comprenez donc le pourquoi de la réussite des mouvements de contestation dans la diaspora. Si c’est l’humiliation, ce peuple a déjà subi toutes les humiliations qui peuvent exister :

  • Quitter sa ville avec femmes et enfants sur l’épaule pour se réfugier dans une ferme avicole ou agricole à dix kilomètres de sa maison ?
  • Se réfugier dans une brousse sous les arbres, moustiquaires noués à quatre branches sauvages, pour protéger les enfants pendant qu’ils sont couchés sur un sol couvert de feuilles d’arbres ?
  • Etre blessé à un moment où l’on est incapable d’aller se faire soigner de peur d’être enlevé par les bourreaux sur le lit d’hôpital est un sévices, une double blessure.
  • Se cacher dans sa propre maison, mourir de faim alors qu’on ne peut cuisiner de peur que les militaires et milices sentent une présence humaine, est une torture.
  • Laisser son vieux père ou sa vieille mère à la maison parce qu’on ne peut le transporter pendant que le reste de la famille est en route vers une destination incertaine est un affront.

Que reste-t-il à faire vivre à une telle population qui n’a d’ailleurs rien à perdre puisqu’elle n’a rien gagné?

Placer des chars pour démolir les maisons ? Effacer ces localités de la carte du pays? S’il existe encore une autre forme de torture phycologique ou physique, aidez-nous à lui trouver un nom, cher lecteurs.

Même les cadres de Tchaoudjo, autant que leur peuple, ils sont hantés par les viles méthodes du régime en place. Quel sentiment traverse ces Messieurs dont personne ne peut lever un doigt pour défendre son peuple parce qu’il a un poste à défendre ou un acquis à protéger? Un sentiment d’échec, de honte, de lâcheté, une amertume qui brûle le cœur sans dégager de fumée. Le peuple, au moins, est heureux de sa liberté. Quand un individu en a assez, il peut se saisir de son smartphone, enregistrer un message audio et faire savoir sa colère. Aucun cadre, ne peut essayer cela, ne serait-ce que pour se défouler, je les imagine donc plus malheureux que vous et moi. D’un côté, le régime estime qu’ils n’ont rien fait pour éviter ce qui arrive, de l’autre côté, les populations pensent, de bonne guerre d’ailleurs, qu’ils ne font rien pour voler à leur secours.

Togo : Mourir Debout ou Mourir Couchée ? Sokodé à la Croisée des Chemins les 7, 8 et 9 novembre prochains.

Et quand ce monde sera envoyé demain pour parler à Sokodé, Mango ou Bafilo au nom du RPT-UNIR, vous savez ce que ça représente si quelqu’un a une conscience? Ils ne sont en sécurité nulle part, ni avec leur peuple, moins encore avec ceux qui se servent d’eux politiquement. Pire, quand dans une telle ambiance, ils sont devenus des loups les uns contre les autres !!! Quand par la faveur d’une tournée émaillée de jets de pierres, les uns peuvent faire de faux rapports contre les autres au point que ces rapports obligent les mis en cause à ramper par terre pour implorer le pardon de ceux qui terrorisent Sokodé !!!

En tout cas, personne ne souhaiterait être à la place de nos cadres.

Togo : Mourir Debout ou Mourir Couchée ? Sokodé à la Croisée des Chemins les 7, 8 et 9 novembre prochains.

Les manifs à venir promettent d’être porteuses d’un choix de taille pour Sokode, Bafilo Et Mango. A voir ce que ces peuples ont déjà enduré, il est évident que la dictature a décidé de les anéantir, politiquement parlant. S’il est vrai que cette mort politique est inévitable aussi longtemps que Faure Gnassingbé régente la République, il est tout aussi vrai que l’heure est venue pour que ces peuples choisissent entre mourir couché ou mourir débout. Rendez-vous donc au rendez-vous des 7, 8 et 9.

Abi-Alfa

Source : Le Rendez-Vous

27Avril.com