Mis en place pour révolutionner le secteur agricole au Togo, le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole (MIFA) intervient dans la perspective d’une amélioration rapide de la croissance économique dans le pays pour le bien-être des populations à la base.
Lancé le 25 juin dernier à Lomé par le Chef de l’État togolais Faure GNASSINGBE, le MIFA est en quelque sorte une liaison entre tous les acteurs de la chaîne des valeurs agricoles et de financement du secteur agricole.
Il repose sur des modalités de fonctionnement telles que la promotion des produits financiers et assurantiels adaptés au secteur agricole, la facilitation du partage des risques entre les différents acteurs du secteur de l’agriculture et la fourniture d’une assistance technique aux producteurs agricoles.
Les actions du MIFA sont, par ailleurs, concrètes puis liées aux taux d’intérêt et la garantie des prêts accordés aux producteurs et même à l’identification des meilleures opportunités en termes de marchés pour les récoltes.
La disponibilité du marché reste le principal critère pour un agriculteur de bénéficier d’un financement. Depuis le 13 juillet 2018, les producteurs de riz, les planteurs de manioc ainsi que les autres unités de transformation de Tagnamboul, Blitta, Kovié et Agou sélectionnés pour la phase pilote du projet, ont reçu les premiers chèques pour le financement de leurs activités.
Aussi, dans le souci d’accompagner ce projet pour le bénéfice des agriculteurs, la Brasserie BB Lomé s’est engagée à s’approvisionner exclusivement en riz auprès de ces producteurs locaux. Cette initiative servira à stimuler la production locale de riz au Togo.
Vu tout ce qui précède, les agriculteurs togolais peuvent désormais nourrir de grandes ambitions pour le développement du secteur agricole.
A en croire un acteur du MIFA, l’avenir de ce projet serait radieux. Pour s’assurer de la bonne marche des activités prochaines, le Mécanisme Incitatif de Financement Agricole se doit d’impliquer les opérateurs économiques puisque ce projet est à la base orienté sur le privé. Pour le moment, l’appui vient de l’État togolais.
Source : l-frii.com