Les arbitres togolais ne supportent plus la litanie de violences orchestrées sur les terrains de jeu. Dans un communiqué publié ce 05 avril, ces arbitres réunis au sein de l’ANAFOOT (Association National des Arbitres de Football du Togo) dénoncent ces actes et font une série de recommandations pour bannir la violence des terrains togolais.
Durant les championnats nationaux D1 et D2, plusieurs scènes de violence ont émaillé les terrains dans plusieurs villes du Togo. Tsévié, Aného, Mango, Sokodé, Hahotoé en ont déjà fait l’amère expérience.
Le dernier spectacle de cette nature est survenu mercredi dernier, dans la ville de Bassar lors du match en retard de la 20ème journée de la D1, entre Gbikinti et l’AS Togo Port. Pour l’ANAFOOT , il y a urgence de mettre fin à ce tableau noir.
A cet effet, l’ANAFOOT manifeste sa disponibilité à contribuer à sa manière à « l’édification d’un football sans violence » au Togo et propose à la FTF de » reconsidérer la programmation des matchs de la prochaine journée en attendant de prendre toutes les mesures sécuritaires qui permettraient une fin heureuse des différentes compétitions actuellement en cours ». Elle suggère ensuite qu’ensemble avec les instances décentralisées de la FTF, « des mécanismes d’identification des fauteurs de troubles, des incitateurs et auteurs d’actes de violence et en les soumettant à la rigueur de la loi « .
Par ailleurs, l’ANAFOOT exhorte les officiels des matchs (arbitres et commissaires de match) à surmonter les pressions et injonctions de toutes sortes et à produire des rapports fidèles qui puissent permettre la prise de décisions justes et sans complaisance.
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