Alors que son leader, Jean-Pierre Fabre, dans une déclaration abondamment, relayée par les médias togolais, n’exclut pas le recours une nouvelle fois à la rue pour exiger les réformes politiques appelées de tous leurs voeux par les Togolais, l’ANC continue d’alerter les populations togolaises sur les sujets brûlants de l’heure.
Ce week-end, c’est Hédzranawoé qui connaîtra d’un meeting du parti orange. « La fédération ANC du deuxième Arrondissement A de Lomé invite les populations à prendre massivement part au meeting d’information et de sensibilisation qu’elle organise ce dimanche 23 Juillet 2017 à partir de 14 heures, à Hédzranawoé, près de l’Ecole Primaire Publique, pour faire le point sur la situation grave que traverse notre pays et qui fait du Togo une curiosité dans la sous région », renseigne un communiqué de la fédération du 2ème arrondissemment A de l’ANC.
Entre autres situations qui amène à aller à la rencontre des Togolais de cette partie de Lomé, il y a, « le refus obstiné du Chef de l’Etat de mettre en œuvre les réformes institutionnelles, constitutionnelles et électorales préconisées par l’APG, faisant ainsi du Togo, le seul pays de l’Afrique de l’Ouest qui n’a pas connu d’alternance politique depuis cinquante années », « la volonté affichée du Chef de l’Etat de procéder, de manière unilatérale et biaisée, aux réformes politiques pour s’assurer le maintient au pouvoir contre la volonté du peuple souverain », « le découpage des régions et préfectures du Togo en communes qui aboutit à une répartition pure et simple de la population togolaise en deux catégories de citoyens qui sont discriminés, en ce qui concerne leur poids électoral ou leurs représentativités nationales, suivant qu’ils résident ou non dans la partie septentrionale de notre pays ou en sont originaires » et « le pillage en règle des ressources publiques et la corruption généralisée érigées en mode de gouvernance…»
Faisant un seul corps avec la Conférence des Évêques du Togo, l’ANC est d’avis que « » le principe de l’alternance politique, avant d’être une valeur démocratique, est surtout une exigence de droit naturel… Il ne s’agit donc pas d’une faveur que l’on pourrait accorder ou non au peuple ; il est plutôt question d’une exigence capitale que tout citoyen ou parti politique devrait respecter » ».
Parlant des réformes, Jean-Pierre Fabre, chez nos confrères de Nana Fm, a indiqué que « c’est le peuple qui est le détenteur de la souveraineté et il lui faut à un moment donné, s’exprimer et dire ce qu’il veut. La rue est un espace de débat démocratique, y compris dans les pays les plus avancés démocratiquement ». Et il compte se mettre ensemble avec les autres partis membres du CAP 2015 et ceux du groupe des six pour y parvenir. « Ça fait onze partis politiques, c’est une machine très lourde à faire marcher. Il sera bon que les 11 y soient », a-til aussi souligné.
EYAK
Source : T228
27Avril.com