Transférer désormais plus de quinze (15) millions de FCFA par voie aérienne, terrestre ou maritime sans le signaler à la douane est une infraction au Togo. En effet, les députés ont voté mardi à l’unanimité le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans l’espace UEMOA.
Créée en 2008 dans le même but, la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) trouve en ce projet de loi un appui légal et efficace. Cette nouvelle disposition invite les institutions financières du Togo à plus de vigilance dans le transfert de devises à l’étranger. En outre, les circuits économiques et financiers seront contrôlés afin d’éviter le blanchiment de capitaux souvent utilisé pour financer le terrorisme.
Dans le même sens, les dépôts en espèces sans justification sont de plus en plus compliqués dans les banques de la zone UEMOA sous contrôle de la Banque centrale des pays d’Afrique de l’Ouest (BCEAO). A terme, cette loi permettra d’instituer un cadre juridique en vue de lutter contre l’utilisation des circuits économiques et financiers à des fins de recyclage de capitaux d’origine illicite.
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