Togo : L’opposition reste sur ses gardes au parlement 13 septembre 2017

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Togo : L’opposition reste sur ses gardes au parlement                                                                             13 septembre 2017
Par Marcelle Aévi, togo-online.co.uk
En effet, depuis l’appel de Tikpi Atchadam, président du parti politique PNP, demandant à la classe politique de l’opposition de se réunir pour achever la lutte pour la démocratisation qui a duré plus de 27 ans, les choses ont changé de ton au Togo.

De l’exigence des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales au retour à la constitution de 1992 et au vote de la diaspora, les Togolais restent mobilisés et déterminés à arracher leur souveraineté et leur liberté confisquées par le régime dictatorial et clanique des Gnassingbés

Après la répression barbare et sauvage des manifestations des 6 et 7 septembre, des gendarmes, des policiers et des militaires qui allaient défoncer les portails des maisons, les portes des chambres, étouffer et tabasser les populations des quartiers Bè, Bè-kpota, Gbényédzi et Akodesséwa à Lomé, la capitale du Togo, sans parler des exactions commises sur les populations des villes Sokodé, Bafilo et Dapaong, à l’intérieur du pays, tous les regards se tournent maintenant vers l’Assemblée nationale.

Avec la pression de la rue et la détermination des députés de l’opposition, la session extraordinaire ouverte hier au siège du parlement hautement sécurisé a été immédiatement fermée. Repris ce mercredi, les travaux n’ont pas permis aux députés de s’entendre sur ce qu’il faut faire en fonction des demandes des Togolais.

Le Président de l’Assemblée nationale a également suspendu la Conférence des présidents et le Bureau de l’Assemblée nationale qui devait dresser un ordre du jour pour lancer la procédure d’urgence autour du projet de loi du gouvernement visant à réformer la constitution de la République Togolaise.

Les députés de l’opposition, conscients de la roublardise du régime au pouvoir, exigent purement et simplement le retour à la constitution de 1992, synonyme du départ de Faure Gnassingbé du pouvoir.

Que se passera-t-il demain lorsque le travail reprendra pour étudier la proposition de l’opposition?
C’est le wait and see.

Togo-Online.co.uk