Au Togo, le processus électoral s’accélère pour les législatives du 20 décembre. La facilitation, menée par les présidents de Guinée et du Ghana, vient de confirmer que le scrutin aura bien lieu à cette date. Trois jours supplémentaires sont prévus pour l’enrôlement des électeurs, la semaine prochaine.
L’opposition conteste la date du 20 décembre annoncée par le gouvernement et demande la reprise totale du processus électoral.
Le processus électoral s’est accéléré ces derniers jours. Le gouvernement et la Commission électorale nationale indépendante (Céni) sont à pied d’œuvre et le communiqué des facilitateurs de la Cédéao confirme que les élections législatives auront lieu le 20 décembre.
Une dérogation tout de même est accordée à ceux qui ne se sont pas fait enrôler, Un communiqué de la Céni leur accorde trois jours du 16 au 18 novembre pour se faire inscrire sur les listes électorales.
Pour les candidats à cette élection qui n’ont pas leur carte d’électeur, ils pourront déposer leur dossier et le compléter après s’être fait enrôler.
Ces dispositions ne satisfont pas l’opposition. La coalition des 14 partis de l’opposition les rejettent. Ce n’est pas ce qui a été discuté avec le facilitateur guinéen, le président Alpha Condé, au dernier round du comité de suivi. C’est ce qu’affirme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition d’opposition.
« Eh bien nous sommes étonnés de constater qu’il y a un écart. Il y a un écart entre ce que nous attendions, ce dont nous avons parlé à Conakry et ce qui figure dans ce communiqué qui du reste n’est pas signé. Il n’y aura pas d’élections qui soient des élections fiables, démocratiques et transparentes le 20 décembre. Nous ne reconnaissons pas de date, pour ces élections-là, que les Togolais attendent », a-t-elle spécifié.
Source : www.cameroonweb.com