Ouro-Djikpa Tchatikpi (ph)
Dimanche 21 Avril 2019 – Des partis de l’opposition au Togo Search Togo montent au créneau pour fustiger l’arrestation d’un responsable d’une formation politique, celle de Ouro-Djikpa Tchatikpi, le conseiller de Tikpi Atchadam, le leader du Parti National panafricain (PNP), et réclament par ailleurs sa libération et le respect scrupuleux du droit de manifester pacifiquement dans le pays.
Tchatikpi, la face visible du PNP Search PNP pendant les manifestations de ce parti au Togo, a été mis aux arrêts dans la matinée du samedi 20 avril à Agoè par la gendarmerie.
Les réels motifs de l’arrestation de Tchatikpi ne sont pas encore connus mais tout porte à croire que les autorités reprocheraient au parti PNP Search PNP le fait d’avoir passé outre les mesures restrictives qui ont été imposées au parti pour ses manifestations du 13 avril dernier dans le pays. En attendant plus d’éclaircissements, certaines sources avancent qu’il serait reproché à Tchatikpi de n’avoir pas tenu compte de l’avis de l’autorité sur les itinéraires des manifestations du 13 avril dernier.
En première réaction à cette arrestation, des partis de l’opposition togolaise qui semblaient avoir pris des écarts des uns des autres reparlent d’une même voix et exigeant la libération du Tchatikpi.
Pour sa part, Mme Kafui Adjamagbo Johnson, la coordinatrice de la coalition qui est réduite à sept partis, a élevé la voix pour fustiger des abus qui sont destinés à étouffer la lutte pour l’alternance démocratique au Togo.
La coalition se dit révolter que le pouvoir togolais s’appuie sur les manifestations pacifiques du PNP Search PNP du 13 avril 2019, pour mettre en marche un rouleau compresseur destiné à confisquer la liberté de manifester et à décapiter par la même occasion le PNP, et à terme, l’opposition.
Le regroupement des sept partis a profité de cette occasion pour réclamer la libération sans conditions de tous les détenus politiques et exige par ailleurs du pouvoir qu’il renonce sans délai, aux entraves de toute sorte qu’il a initiées contre le droit de manifester.
Pendant que la coalition qui regroupe aujourd’hui sept partis politique « demande la libération sans conditions de tous les détenus politiques au Togo Search Togo », d’autres partis dénoncent les arrestations et fustigent la violation du droit des citoyens à manifester.
Avant que ne survienne l’arrestation de Tchatikpi, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre avait condamné le vendredi dernier la répression des manifestations du PNP.
L’ANC se dit préoccupée « par le fait que le gouvernement continue de s’illustrer dans les violations des droits et libertés des citoyens, notamment par la répression des manifestations publiques pacifiques, les intimidations, les mesures liberticides des préfets et des chefs traditionnels, les arrestations intempestives, les passages à tabac et autres exactions ». Le parti de Fabre appelle le gouvernement à un respect scrupuleux du droit de manifester pacifiquement inscrit dans la Constitution et dans les lois en vigueur.
Les suites et les diverses fortunes réservées aux manifestants du PNP Search PNP lors de leurs dernières sorties ont été dénoncées par certains partis de l’opposition entre autres le Togo Search Togo Autrement, la CDPA, le CAR.
Ajoutons que l’arrestation de Tchatikpi Ouro-Djikpa est intervenue après celle de trois militants dans la maison du président PNP Search PNP et de deux autres convoqués et incarcérés à la prison civile de Lomé.
Mensah, Lomé
– Joindre la rédaction togolaise de koaci.com à Lomé: (+228) 98 95 28 38 ou [email protected] –
Koaci.com
Les autorités togolaises ne savent que les » arrestations » . C’est tout….hmmmmm
Comments are closed.