Togo – L’opposition dite parlementaire soudainement très discrète

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Depuis l’opération qualifiée de « coup de force » constitutionnel par plusieurs partis politiques et Organisations de la Société Civile ayant conduit à la totale dénaturation de la Constitution togolaise votée en 1992 par le peuple, la frange de partis politiques à l’Assemblée Nationale sous la bannière d’opposition au régime UNIR au pouvoir, est devenue particulièrement silencieuse. Ce vote aurait-il montré leur véritable statut politique ?

A la faveur du boycott réalisé par les ténors de l’opposition togolaise aux élections législatives de 2018, certains partis politiques ont pu intégrer le parlement sous la bannière d’opposition au parti au pouvoir UNIR. Il s’agit principalement de l’Union des Forces du Changement (UFC), du Mouvement des Républicains Centristes (MRC), du Parti des Démocrates Panafricains (PDP) et du Nouvel Engagement Togolais (NET).

Que ce soit du coté de l’UFC, déclarée comme Chef de file de l’opposition, ou du MRC de Kaboua Abass ou encore du NET de Gerry Taama, pour citer ceux qui sont le plus souvent loquaces sur les moindres sujets, on semble calmement et bonnement avaliser le changement de régime par des députés dont le mandat est en principe expiré depuis plus de 3 mois.

Les images des députés de l’opposition sénégalaise qui s’étaient manifestement prononcés contre la réforme d’un article subsidiaire de la Constitution menée par Macky Sall et ses soutiens au Parlement, sont encore fraiches dans les mémoires. Au Togo, cette « opposition parlementaire » s’est caractérisée par son soutien ou au mieux sa passivité.

Au NET de Gerry Taama spécifiquement, plusieurs informations circulant sur les réseaux sociaux dénotent d’une atmosphère malsaine suite à une « trahison » du Président du parti qui aurait fait pris fait et cause pour le texte controversé instituant un régime parlementaire au Togo.

Cette dernière valse des députés dits de l’opposition parlementaire de cette mandature qui prendra définitivement fin en principe avec les élections législatives du 20 avril prochain, apporte de l’eau au moulin de tous ceux qui n’ont de cesse de répéter que ces partis sont en réalité des « accompagnements » du régime UNIR en place depuis des décennies.

Source : icilome.com