Voici plusieurs mois que les membres et responsables de certaines organisations des droits du l’homme au Togo croupissent en prison. Depuis, un silence entoure le dossier. Que deviennent-ils, quel sort leur est réservé ? L’avocat des concernés, Me Zeus Ajavon veut éclairer la lanterne du grand public sur ces questions. Une conférence de presse s’est tenue ce 08 aout à Lomé sur le sujet.
Cette sortie médiatique a porté l’empreinte d’autres autres organisations des droits de l’homme : Novation Internationale, Solidarité Planétaire Branche du Togo (SPBT) et Nouveau Citoyen .
Se penchant sur le thème « Etat d’évolution des dossiers sur la détention des responsables des Organisations des Défenseurs de Droit de l’Homme, NUBUEKE et Regroupement des jeunes africains pour la démocratie et le développement (REJADD) », les responsables des associations sus-cités , à travers l’avocat des détenus, ont donné un aperçu du sort subi par leurs collègues arrêtés dans l’exercice de leur métier.
L’issue finale est de demander la libération de ces derniers telle qu’exigée par la feuille de route de la CEDEAO l e 31 juillet dernier à Lomé.
« Nous avons voulu partager avec la presse le sort réservé à nos trois défenseurs des droits de l’Homme. L’un Assiba Johnson qui, selon ce qu’on m’a dit, son dossier est clôturé et qu’il va bientôt passer en jugement et les deux autres qu’on s’apprête à envoyer devant la Cour d’Assise, ce que nous déplorons. Nous estimons que ces personnes sont des détenus politiques », a révélé Me Zeus Ata Ajavon, avocat des détenus selon les propos rapportés par AfreePress,
Se référant au cas des deux responsables de NUBUEKE notamment Messanh Kokodoko et Eza Joseph, arrêtés dans le cadre des manifestations à caractère politique, Me Zeus Ajavon parle d’abus de pouvoir à leur endroit.
« Je suis très peiné pour les deux responsables de NUBUEKE qu’on accuse de crime. En Droit nous appelons ça abus de pouvoir parce qu’on met sur leur dos toutes les violences et destructions des biens lors des manifestations sur l’ensemble du territoire », a déploré Me Zeus Ata Ajavon.
Au-delà de toutes ces dénonciations, l’avocat a invité le gouvernement togolais à libérer ces personnes détenues sur la base des recommandations de la communauté sous régionale.
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