Le Comité pour la libération des prisonniers politiques du Togo (CLPPT) se dit préoccupé par le statut précaire de certains détenus politiques et surtout, ceux qui sont malades.
En conférence de presse jeudi, le Comité et les familles des prisonniers politiques ont exigé leur libération. Les cas plus graves selon cette organisation sont Nambea Mehiouwa épouse Tagba, Akossi Souleman Sakibou, Ouro-Adjana Arimiaou, Yacoubou Akililou et Kpatcha Gnassingbé.
« Si des mesures urgentes ne sont pas prises, cinq détenus politiques croupissant actuellement dans les prisons togolaises risquent de connaître un sort tragique dans la prochaine période alors que nous avons déjà connu 5 cas de décès certifiés sur un total de 8 ou 9 allégués des suites des tortures qui leur ont été infligées », a déclaré le CLPPT.
« Il faut être extrêmement clair. S’il arrivait quoi que ce soit à l’un de ces détenus que ce soit un cas de décès, les autorités togolaises seront tenues responsables et devront répondre demain », a jouté Secrétaire général du CLPPT, Claude Améganvi.
Cette rencontre avec la presse a également permis au Comité de marquer l’intensification de la vague répressive dans le pays. Les cas Djimo Oré et Paul Missiagbeto ont été évoqués.
Ces deux acteurs politiques ont été emprisonnés respectivement pour tentative de troubles aggravés à l’ordre public, d’atteinte à l’honneur et d’outrages envers les représentants de l’autorité publique, de accusé de publication de fausses nouvelles, pour avoir relayé des informations circulant de façon virale sur les réseaux sociaux.
Des condamnations que dénoncent les leaders de partis et acteurs de la société civile togolaise car pour eux, il s’agit d’une injustice.
Source : icilome.com