Togo-L’ESA face à ses détracteurs

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L’Ecole supérieure des affaires (ESA), créée il y a une dizaine d’années, fait face, probablement, aux manœuvres de ses concurrents ou détracteurs.

L’Etablissement privé d’enseignement supérieur, fondé par Docteur Charles Birregah, opérationnel depuis septembre 2010, et dont tous les diplômes sont certifiés ISO 9001 version 2008 depuis 2013 et a basculé en version 2015 en mars 2017, serait au centre d’une affaire de faux diplômés.

Un courrier attribué à un ancien élève de cette haute école, adressé au ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ferait mention des diplômes délivrés à des étudiants qui n’auraient nullement rempli toutes les conditions d’études requises pour se l’avoir.

Si beaucoup se demandent comment l’ESA, devenue une référence en matière d’enseignement supérieur seulement en une décennie d’existence peut-elle se livrer à ses pratiques frauduleuses, dans les faits, il n’en est rien, rassure la direction de cet établissement qui est une « Société A Responsabilité Limitée Unipersonnelle » SARL-U agréée par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche par l’Arrêté N°040/MESR/SG/DES et le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle par l’Arrêté N° 2010/022/METFP/CAB/SG/SE-CPO, N°2011/013/ METFP/CAB/SG/SE-CPO et Arrêté/ N°2017/008/MESR/SG/DES.

En effet, selon Docteur Charles Birregah, dans des propos rapportés, l’histoire de faux diplômes circule bien sûr à Lomé, la capitale du Togo. « Les responsables de l’Ecole supérieure des affaires ne sont pas mêlés dans cette affaire de faux diplômes, ceux qui le faisaient sont en prison avec leurs complices », insiste-t-il.

« Je me rappelle que tout récemment nous avons fait arrêter deux étudiants qui sont des Centrafricain et Congolais dans ces histoires de faux diplômes », enchaîne ensuite l’expert-comptable.

Dans cette histoire, tout porte à croire que des gens sont tapis dans l’ombre pour jeter du discrédit sur l’Ecole supérieure des affaires pour des raisons qu’eux, seuls, connaissent, regrette une ancienne étudiante de cette école, aujourd’hui cadre dans une société privée de la place.

Source : icilome.com