Des ex-ramasseurs de sable marin, des ex-maraîchers et autres victimes des travaux de la LCT depuis 2012 étaient face à la presse ce samedi pour exprimer leur indignation et désolation par rapport aux conditions de vie auxquelles elles ont réduites. Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) du pasteur Edoh Komi est leur premier soutien dans cette démarche.
Selon Pasteur Edoh Komi, la presse et l’opinion nationale doivent avoir les informations nécessaires sur les résultats d’une séance de travail récemment organisée avec les partenaires du projet de réinstallation, surtout les experts de la Société Financière Internationale (SFI), venus de Dakar. Il a par ailleurs confié être très préoccupé par les conditions de vie très précaires de ces personnes. Bousculés dans leurs modes de vie, ces victimes n’ont pas caché leur amertume par rapport à la façon dont leur dossier et surtout le Plan d’action de réinstallation défini et adopté ensemble avec les tenants dudit projet LCT au Togo est gérée.
« Les déclarations n’étaient que la version verbale de tout ce qui était écrit dans les documents des partenaires dans le cadre dudit projet et qui, dans un langage clair, respectait toutes les normes universelles relatives aux droits et à la dignité humaine. En bref, une compilation de tout ce qui a été convenu ensemble », déplorent les victimes. Par ailleurs, « la reconversion et/ou reversement de certains au registre du personnel de LCT, l’appui considérable des activités rémunératrices de certains, le renforcement des capacités d’autres : apprentissage perfectionnement professionnel, appui à l’alphabétisation, formation de tout genre, etc, suivi médical, l’acquisition de terres au nom des victimes par le PAL et le Ministère des Mines » : toutes ces solutions promises sont demeurées sans suite.
En somme, les victimes appuyés par le MMLK demandent au Gouvernement, au PAL, à la LCT et ses partenaires d’honorer fidèlement leurs engagements inscrits dans le PAR (Plan d’Actions de Réinstallation).
TogoTopInfos.com