Jean-Kissi, Secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR) rappelle, au cours d’une intervention sur une radio privée de la place, que les travaux du Cadre permanent de concertation (CPC) ne règlent pas les vrais problèmes du Togo.
Voici une partie de son intervention de ce jeudi 9 juin 2022 sur Radio Victoire Fm
« Les vrais problèmes ne sont pas réglés là-bas, on laisse ces problèmes de côté pour aller s’arranger pour une messe pour les populations, on s’arrange sur ce qu’il faut faire n’arrangeant nullement pas le pays, c’est un complot et le CAR ne peut pas participer à ce complot contre le peuple. Vous auriez voulu qu’on soit à mettre la main au menton en voyant tout passer. C’est un complot contre le peuple
Il y a la question de la misère qui s’accélère. Certes, nous avons appris que le ministre du commerce leur a présenté toutes les mesures prises pour juguler la vie chère. Mais, cela a changé quoi dans la situation que vivent les populations. Pour nous, c’est une mise en scène, il faut du résultat. Ce n’était pas raisonnable la hausse des frais de péages mais cette situation de vie chère est une bonne opportunité pour revenir sur cette hausse.
Et dans cela, on nous taxe de faire de la politique de la chaise vide et cela donne l’impression que faire partie du complot est mieux que de dénoncer et de ne pas y aller.
Nous avons évoqué les grands problèmes qui minent le pays qui, si on ne résout pas les mêmes problèmes qui se sont passés. Nous avons évoqué par exemple la résolution de la crise politique, mais on nous a dit très clairement qu’on ne discutera nullement pas du règlement de la crise post-électoral.
Parlant de la Ceni, on se demande sur quelle base a-t-on réparti les sièges à la CENI où on a des partis qui n’ont pas eu 10 conseillers aux élections communales ont pu avoir des représentants en leur faisant passer sur des listes d’ONG au moment où il y a des partis comme la CDPA, les FDR n’ont pas de place à la CENI.
Non seulement on refuse de discuter avec un opposant qui dit avoir gagné les élections, plutôt on le contrant à l’exil avec tout son soutien, mais aussi malgré que Agbéyomé KODJO et son parti soient à l’assemblée nationale par deux députés, on a réparti les postes à la Ceni sans lui avoir donné de siège alors qu’un autre parti qui a un député en a eu. Même s’il n’avait pas envoyé de nom, on devait lui réserver sa place à la Ceni et le jour qu’il viendra, il prendra sa place. C’est ce qui se faisait.
Nous considérons aujourd’hui que ce n’est pas la CEI qui devait organiser les élections. Cette CENI est biaisée. C’est une CENI que les gens ont mise en place dans la dynamique de conservation de pouvoir.
Considérant tout cela, nous disons que c’est donc des bisbilles qui ont été faits, il y a une complicité. A à la CNAP au début, ce n’est pas ce qui devait se passer. L’idée du chef de l’Etat n’était pas ça, c’était de décrisper la situation politique. »
Source : icilome.com