Décidément, plus rien ne marche dans le camp bleu. Depuis des Années, et surtout à la veille des élections au Togo, le RPT/UNIR use toujours des subterfuges pour conduire l’opposition togolaise, avec la complicité de la CEDEAO et de la communauté internationale, à des joutes électorales sans les réformes politiques susceptibles d’instaurer une démocratie véritable dans le pays et dont les résultats sont toujours connus d’avance. C’est grâce à ce piège que le régime cinquantenaire et humainement nocif des Gnassingbé s’est accroché au pouvoir depuis plus de 50 ans aujourd’hui.
Depuis quand Faure Gnassingbé a appris qu’il faut donner de l’argent aux partis politiques pour aller aux élections au Togo ? C’est bien à partir de 2013 quand le peuple réclamait les réformes avant de participer aux législatives de cette année. Cela a marché une fois, deux fois et ils ont cru inventer l’appât formidable pour piéger l’opposition à chaque fois. Mais cette année 2018 est toute autre. Les 1,5 milliards de FCFA brandits en direction de la C14 n’ont pas trouvé de preneur, seuls quelques menu-frétins de partis politiques à l’image du NET de Gerry Taama, OBUTS/MPDD d’Agbeyome Kodjo et autres s’activent autour et sont impatients en voyant que la date du 20 décembre 2018 fixée par BAWARA pour noyer les togolais se trouve si loin.
Si aujourd’hui, KADANGA Kodjona se rend compte que sa CENI unijambiste se trouve déjà dans l’embarras pour tenir les élections à la date fétiche du 20 décembre de cette année en reportant les dates des tâches principales devant conduire à la tenue effective de l’élection, qu’est-ce qui l’empêche de dire aux togolais que malgré sa course folle, rien ne pourra se faire à la veille des fêtes de fin d’année et qu’on irra indubitablement en 2019 avant de voter ?
Tout compte fait, personne n’est plus dupe. Les togolais sont avisés et savent que sans les réformes constitutionnelle, institutionnelle et électorale véritable telle que le peuple les réclame depuis le 19 août 2017, aucune élection n’est plus possible dans ce pays. Les togolais savent désormais que leur destin est entre leurs propres mains et ni aucune malice du pouvoir, ni aucune autre promesse de la communauté internationale ne les dissuaderaient plus à dire ça suffit au régime clanique au pouvoir au Togo.
UNIR est à ses dernières cartouches, le peuple le sait. La force brute sur laquelle le régime compte pour se maintenir au pouvoir se retournera contre lui. La souveraineté appartient au peuple.
Nous sommes près de la victoire, encore un peu de persévérance pour être au sommet de la gloire de la liberté et de la démocratie.
Vive la lutte populaire
EBLI Ablam
27Avril.com