Par Marcelle Apévi, togo-online.net
L’on croyait que c’est la CENI, Commission Électorale Nationale Indépendante qui était spécialisée dans les fraudes électorales pour assurer le renforcement de la dictature des Gnassingbé. Même si on avait l’amère expérience des magistrats qui dirigent les CELI, Commission Électorale Locales Indépendantes, le rôle déterminant joué par le Juge Akakpovi GAMATHO, Président de la Cour Suprême renforce l’image et sème le froid dans l’esprit des acteurs qui croyaient encore en une certaine sincérité de l’homme. Hélas, que de déception.
L’homme a trompé la considération des Togolais en traitant avec rigueur, la plainte introduite par un avocat usurpateur contre la liste Ensemble Pour le Togo (e-Togo) de Pascal BODJONA. Très vite, il sera rattrapé par la machine de mensonge en se prenant à contre-pieds. Il invalide sans justification aucune, la liste de l’ancien ministre. A partir de là, les acteurs avertis ont compris que l’homme ne pouvait résister à la tentation de cautionner la fraude électorale pour garantir un nombre écrasant d’élus locaux au RPT/UNIR.
Sans outre mesure, l’homme valide les résultats dits provisoires des élections municipales, tels que proclamés par la CENI.
Plus de la trentaine de recours formulés par les acteurs politiques ont été tout simplement rejetés. Seuls le vote dans les circonscriptions électorales de Wawa 1 et de Zio 4 ont été invalidés.
La Cour Suprême vient ainsi d’apporter sa caution à la mascarade électorale organisée par la CENI et ses remembrements. UNIR (majorité présidentielle) aura 878 conseillers municipaux. L’ANC obtient 132 élus et la Coalition C14, 129 sièges.
Enfin, selon la Cour suprême, les conseillers municipaux élus à l’issue du scrutin du 30 juin dernier débuteront leur mandat à compter de ce jeudi 18 juillet 2019. Leur mandat prendra fin le 16 juillet 2025.
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