Togo: « les intellectuels » béninois volent au secours de Faure Gnassingbé

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Le Togo est secoué depuis plusieurs jours par une vague de manifestations demandant un retour à la Constitution de 1992 et le départ du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Une exigence sur laquelle plusieurs observateurs internationaux, à l’instar de la juriste béninoise Prof Dandi Gnamou se sont prononcés.

Invitée sur le plateau de l’émission ‘’Angle de vue’’ de la chaîne panafricaine Sikka tv la professeure agrégée de droit et relations internationales juge « illégale » cette exigence de l’opposition togolaise. « L’opposition n’a pas beau jeu de demander la démission du président Faure Gnassingbé. On ne peut exiger la démission d’un président qui a été élu et bien élu à plus de 58% des suffrages, et sur la base de la Constitution » a-t-elle déclaré.

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Pour la juriste, « il n’y a pas de cas de violations graves des droits de l’Homme, ou de cas de non reconnaissance des droits de l’opposition togolaise ».

« Si les Togolais admettent que leur chef a été constitutionnellement élu, ils doivent revoir leur position » a-t-elle laissé entendre avant de renchérir « qu’haranguer les foules pour sa démission serait en contradiction avec l’article 144 de la Constitution togolaise.

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Cette position semble être la même adoptée par le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres qui a appelé le gouvernement et tous les acteurs politiques au Togo « à s’engager dans un dialogue constructif dans le cadre de discussions sur les réformes institutionnelles et constitutionnelles.

Pour rappel, l’opposition a décrété une journée « Togo mort » demain, vendredi. Elle a récemment rejeté le projet de réforme du gouvernement, dénonçant la non-rétroactivité de la mesure, qui permettrait à Faure Gnassingbé de se représenter pour deux scrutins supplémentaires en 2020 et 2025.

TogoWeb.net