Dans son communiqué final sanctionnant sa deuxième session ordinaire de l’année, tenue du 16 au 19 juin à Lomé, la Conférence des Évêques du Togo s’est prononcé sur la situation sociopolitique que traverse actuellement le pays. Le hold-up électoral du 22 février dernier a été remis sur le tapis.
Les Évêques disent avoir observé, à regret, qu’à l’image des autres élections qu’a connues le Togo, celle du 22 février 2020 a été marquée par de « nombreuses irrégularités » qui ont d’ailleurs plongé le pays dans un mouvement prévisible de contestations dès la proclamation des résultats.
« C’est lieu de rappeler que, sans une sérieuse réforme du cadre électoral en vue d’une d’élection libre, transparente, crédible et paisible, la démocratie ne peut pas réellement fleurir au Togo », indique le communiqué de l’épiscopat.
A en croire les prélats, tant que la vie sociopolitique togolaise sous le règne de Faure Gnassingbé sera dominée par l’armée, tant que la corruption et l’impunité seront érigées en mode de gouvernance, tant que les pouvoirs législatifs et judiciaires ne seront pas réellement indépendan-
Source : icilome.com