Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
La famille des grévistes s’agrandit au Togo. En dehors du SYNPHOT et des Enseignants des cours préscolaire, primaire et secondaire, et du personnel du Ministère de la Fonction Publique, les enseignants chercheurs de l’université de Lomé annoncent une grève de 48h, le 31 janvier et le 1er Février 2018 prochain.
Pour cause, ces intellectuels du Togo manifestent contre le silence des responsables syndicaux et des autorités par rapport aux différentes lettres de revendication que les enseignants leur ont envoyées à savoir celles du 04 novembre 2017 et du 11 décembre de la même année. Ils s’insurgent contre le nombre pléthorique d’étudiants programmés dans les salles de cours et TD de l’université de Lomé, effectif qui dépasse largement la capacité des salles. L’organisation des devoirs de dimanche ; la fermeture de tous les masters avec les spécialités ou options ; le vandalisme du véhicule d’un enseignant le mardi 23 janvier dernier, lors de la manifestation estudiantine, avec le propriétaire resté sans réactions des autorités universitaires.
Voila entre autres motivations qui sous-tendent la grève des enseignants chercheurs de l’Université de Lomé. En beaucoup de points, les revendications des enseignants chercheurs rejoignent celles de leurs étudiants et démontrent le rouleau de mensonge concocté par le président de l’Université de Lomé, Professeur Dodji Kokoroko qui préfère rester sourd aux revendications et engager beaucoup de sous dans une médiatisation destinée à le faire passer pour le meilleur administrateur du siècle au Togo.
Avec cette grève de ces collègues enseignants, le sulfureux Dodji Kokoroko qui a raté l’occasion de se tailler un beau nom doit se mordre les doigts et regretter sa gestion approximative des affaires à l’université de Lomé.
Togo-Online.co.uk