Ils seront sanctionnés, sévèrement ceux qui de près ou de loin sont impliqués dans les séances de dépravation sexuelle au lycée moderne de Lomé. Les élèves ne sont pas des acteurs de films X et les locaux des écoles ne sont pas des cadres de tournage de films érotiques. Les parents des élèves auteurs des vidéos obscènes publiées sur les réseaux sociaux, ont répondu hier mardi à la convocation du proviseur du lycée en question. Une réunion qui s’est tenue en présence des responsables de l’établissement dans la droite ligne de la prise des sanctions disciplinaires contre ces élèves.
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Ils ont suffisamment fait parler d’eux grâce à leurs sextapes. Mais l’heure des sanctions est imminente. Les élèves du Lycée moderne I d’Adidogomé auteurs de ces sextapes ont répondu avec leurs parents à la convocation du proviseur ce mardi. Le but était de faire connaître aux parents des sanctions qui ont été prises contre ces élèves.
Après plusieurs heures de discussion, les sanctions ont été prononcées de façon discrète. Pour le proviseur du lycée qui n’a pas encore souhaité se prononcer sur le fond du dossier « ce ne sont que des propositions de sanctions qui sont faites. Elles seront remontées à la hiérarchie supérieure, à l’inspection voire au ministère de tutelle ». Il revient donc aux autorités compétentes de prononcer les sanctions définitives.
Mais déjà, il y a des fuites d’information. Selon les indiscrétions, les sanctions vont d’une exclusion de trois jours à une exclusion totale selon le degré d’implication de chaque élève. Ils pourraient néanmoins passer leurs différents examens de fin d’année. De toute façon, la dernière décision revient à l’autorité compétente.
Une équipe de l’Indépendant Express a été dépêchée sur le terrain afin de prendre connaissance des décisions issues de cette rencontre. Mais hélas !
Sous l’instance des parents d’élèves qui se sont pris à notre équipe, cette dernière a été sommée de quitter les lieux. En effet, on pouvait lire sur les regards des parents un sentiment de gêne mêlé de colère. Surexcités, les parents n’ont pas apprécié la présence des journalistes dans les locaux et ont même proféré des agressions verbales et des intimidations à leur endroit. Cette affaire qui s’est répandue depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux n’est qu’un secret de Polichinelle. C’est donc vainement que les parents tentent de couvrir cette affaire en empêchant les journalistes de faire leur travail.
Il y a une semaine, deux vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux, dans lesquelles on pouvait clairement identifier des élèves du « Lycée Moderne » foulant au sol les masques de protection exigés par les autorités pour éviter la propagation du coronavirus en milieu scolaire, ou en train de commettre des vols sur leurs camarades. Pire, certains de ces élèves, en tenue scolaire, s’adonnaient à de l’exhibition et attouchements sexuels en classe ou encore dans les toilettes, avec notamment des danses provocantes exécutées par des filles.
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Ils sont même allés jusqu’à exhiber des images de scènes pornographiques sur leurs téléphones portables, scènes qu’ils auraient tournées l’année dernière, dans une villa qu’ils auraient louée non loin du lycée, selon des sources.
L’opinion publique, choquée est attentive aux sanctions définitives, des sanctions susceptibles donc de décourager cette pratique en milieu scolaire. Sinon à cette allure, c’est tout le système éducatif togolais qui serait menacé.
Ce feuilleton promet encore.
Amos/Diane
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Source : Togoweb.net