Par Marcelle Apévi, togo-online.net
A Tabligbo le 13 février dernier, Faure Gnassingbé et ses sbires ont décidé de fixer les règles relatives à l’organisation historique des élections locales. Ainsi ont-ils décidé du nombre d’élus locaux ou nommés locaux doit-on dire et projeté dans le temps la loi portant fixation du quota de subvention à accorder aux différentes communes afin qu’elles puissent se prendre en charge.
Cette avancée dans le débat suscite la question de la pertinence même de ces élections locales dans un pays où tout se fait sur instruction personnelle du chef de l’état. La question est de savoir quelle sera la marge de manoeuvre des soi-disants élus locaux si pour respirer, ils doivent recevoir l’ordonnance de Faure Gnassingbé.
L’autre question qu’on se pose est de savoir, en dehors de la fameuse subvention qui n’est même pas encore décidée, les communes disposent de ressources nécessaires pour s’auto-suffire.
Ce n’est un secret pour personne que les ressources du pays sont accaparés par une minorité avec à sa tête Faure Gnassingbé. De par leur importance, les élections locales doivent déposées sur un découpage territorial qui tient compte de plusieurs aspects. Pour l’heure, ce n’est un secret pour personne que le découpage actuel au parfum du RPT/UNIR ne répond pas aux principes qui garantissent une prise en charge à chaque commune. Aussi, la politisation des élections locales et de la question de découpage territorial fausse les données et n’augure pas une certaine libertés des élus locaux dans leurs faits et gestes relatifs aux besoins exprimés par leurs communautés.
Quelles seront alors les couleurs de ces communes à mettre en place par Faure Gnassingbé ? La question reste posée.
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