Des membres du gouvernement et de la CENI
Mercredi 19 Décembre 2018 – Le gouvernement togolais, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), la Force sécurité élections 2018 (FOSE) ont fait le point hier mardi à Lomé aux observateurs électoraux sur les préparatifs des élections législatives prévues pour ce jeudi 20 décembre 2018 mais aussi la cause du retard qu’accusent les reformes constitutionnelles.
Le ministre togolais de Fonction publique, Gilbert Bawara, a profité de l’occasion pour expliquer la cause du blocage dans l’adoption des reformes car il y a une divergence avec les 14 partis de la coalition de l’opposition togolaise qui voulaient conférer un effet rétroactif aux lois en vue.
En essayant de planter le décor de l’évolution des choses, le ministre Bawara a rappelé le contexte socio-politique de cette élection, qui intervient à la suite des recommandations de la CEDEAO et la voie qui a été tracé pour les reformes, lesquelles qui n’ont pu aboutir.
Il a rassuré que le gouvernement et sa majorité sont ouverts à la « nécessité de faire évoluer les institutions, d’opérer les réformes constitutionnelles, de consacrer le mode de scrutin à deux tours, de limiter le nombre de mandats présidentiels à 2, de recomposer la Cour constitutionnelle et d’examiner tout ce qui peut être fait pour consolider le cadre électoral et garantir davantage les conditions d’organisations de scrutins transparents, fiables, crédibles, et irréprochables ».
De son côté, le ministre togolais de l’Administration territoriales, Payadowa Boukpessi, a précisé que le processus électoral, conformément à la loi en vigueur, a commencé depuis le 20 octobre 2017, avec l’installation de la CENI Search CENI mais a relevé la décision des partis de la coalition de l’oppositi9on togolaise de boycotter le scrutin.
En ce qui concerne le professeur Kodjona Kadanga, le président de la CENI Search CENI a rassuré les observateurs que le processus s’est déroulé avec l’assistance des experts de la CEDEAO.
Ajoutons que d’après le gouvernement, les observateurs électoraux devant superviser le vote sont au nombre de 2950 personnes. Elles proviennent de plusieurs organisations nationales internationales dont l’Union Africaine (UA) et du Conseil de l’Entente. Leur devoir sera de veiller à la régularité du scrutin.
Mensah, Lomé
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