Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
Le Togo, pays atypique, vit une période de crise socio politique tendue. Entre la coalition des 14 partis politiques et le RPT/UNIR, le bras de fer est assez tendu. Si au RPT/UNIR, on défend la cause d’un pseudo champion à la coalition, c’est la cause du peuple qui est défendue à savoir entre autres, le retour à la constitution de 1992, le vote de la diaspora et plus concrètement le départ négocié de Faure Gnassingbé et son régime.
Au RPT/UNIR, tout se fait sans la logique d’un référendum suicidaire qui promet le K.O. A la coalition, pas question d’une élection dans un contexte où toutes les institutions de la République prêchent pour la chapelle du régime dictatorial. De l’armée à la Cour Constitutionnelle, passant par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), ses démembrements et l’Assemblée Nationale, seul le sort de Faure Gnassingbé est devenue la prérogative, en violation des dispositions constitutionnelles du Togo.
Scotché à sa logique d’élections dans des délais dits légaux, Faure Gnassingbé et ses amis se fabriquent des alliés.
Hier, c’étaient les dits centristes. Depuis quelques jours, un monsieur vomi par sa propre conscience mord à l’hameçon. De conférence de presse en des interviews téléguidées, la marionnette danse au rythme imposé par marionnettiste (RPT/UNIR).
Il suffit de voir ces signes qui ne peuvent plus tromper. Militarisation des lieux qui abritent ces sorties hasardeuses et honteuses, la présence des chefs traditionnels aux bottes du pouvoir etc.
Ce fut le cas avec l’Union des Forces de Changement (UFC), cette sauce que le RPT/UNIR tente de réchauffer avec grande difficulté. A travers une conférence débat organisée par le parti à l’occasion de la célébration du 58ème anniversaire de l’indépendance du Togo, aussi en souvenir de l’attaque de Soudou, le parti Détia a mis en scelle Docteur Foly GAGA EKUE qui est venu soutenir la présidence à vie de Faure Gnassingbé. Selon ce conférencier en fin de compte dépassé par les questions de journalistes conscients, Faure Gnassingbé peut se représenter autant de fois qu’il veut toute sa vie. Cette déclaration associée à la militarisation de l’hôtel qui a abrité la conférence et la présence de chefs traditionnels corrompus, a suffi pour lever le voile sur la mission obscure qui était orchestrée à travers cette conférence.
Ne pouvant accepter de cautionner une telle mascarade qui va constituer un ravalement de vomis, Gilchrist Olympio a boudé la conférence. Et pourtant il était annoncé pour parler de l’attaque de Soudou au public. Une raclée sévère à ces pseudos ministres gonfle-effectif qui se cachent derrière cette combine malsaine. Selon nos informations, le patriarche refuse de cautionner cette dictature. Il aurait pris conscience de la perte de temps qu’a été cette histoire d’accord RPT/UNIR qui, à part quelques postes ministériels minables et aussi de préfets, n’a rien donné de bon à part défigurer le parti et le réduire en coquille vide.
Ces signes ne peuvent plus tromper car, aucune activité d’opposants sérieux ne peut-être hautement sécurisée. Aucun chef traditionnel ne peut servir d’outil d’ornement de salle à un rendez-vous organisé par la C14 par exemple. A chacun de tirer la conclusion afin de pouvoir désormais distinguer le vrai de l’ivraie.
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