Le Comité d’action pour le renouveau (CAR) dit, dans un communiqué rendu public ce 16 août, avoir « pris connaissance » des conclusions des travaux de la Concertation nationale entre les acteurs politiques (CNAP), tout en mentionnant qu’il n’est pas surpris par leur contenu.
Le parti politique de feu Maître Yaovi Apollinaire Madji Agboyibor a quitté très tôt la table des discussions entre les acteurs politiques togolais (mouvance et opposition), conditionnant sa participation par la satisfaction de certains préalables, notamment le règlement définitif du contentieux lié à la dernière élection présidentielle et regrettant aussi que la justice soit utilisée par le pouvoir cinquantenaire comme une « arme pour bâillonner les adversaires politiques, entre autres.
Le départ du parti à la couleur rouge n’a pas empêché les autres de poursuivre les travaux. Leurs conclusions sont déposées sur la table du gouvernement.
Après avoir lu les recommandations de la CNAP, le Comité d’action pour le renouveau « ne s’étonne pas (de ses) conclusions » qui, selon Yendouban Koloni, le premier vice-président de la cette formation politique de l’opposition, « confirment ses inquiétudes et qui ont sous tendu en son temps, sa suspension aux travaux… »
« Des propositions transmises au Gouvernement, il ressort que les réels sujets de préoccupation des Togolais lassés des crises sociopolitiques ont été occultées. Tout porte à croire que cette concertation des initiés avait un but inavoué autre que l’organisation des élections apaisées, équitables, transparentes et acceptables par tous », déplore-t-il, ajoutant que « les participants au lieu d’avoir des avancées dans la loi électorale, ont préféré le recul des acquis démocratiques. Le cas de la CENI en est un exemple palpable. Ceci constitue une fois encore, une occasion ratée pour le parti au pouvoir et les participants aux travaux de la CNAP de trouver une solution durable et définitive à ces crises ».
Dans le communiqué, le premier vice-président du CAR « appelle à un sursaut patriotique des gouvernants » afin qu’ils prennent « la mesure de la gravité de ces crises lancinantes qui perdurent et qui, à n’en point douter, constituent un frein à l’apaisement au développement » du Togo.
Source : icilome.com