Suite au décret N 2020-054/PR, Guico Maria Térésa et une autre personne de sexe masculin, tous deux accusés de trafic de drogue et détenus à la Prison civile de Lomé, ont recouvert la liberté. L’Association des Victimes de Tortures au Togo (ASVITO), prenant acte de cette grâce présidentielle, appelle le Chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé à jouer à l’équité. Et ce, en libérant par la même prérogative des personnes emprisonnées pour des faits moins graves.
Lire aussi:Dernière minute:une trafiquante de drogue d’origine philippine graciée par Faure
Détenue depuis sept (07) ans à la prison civile de Lomé pour trafic de drogue, Guico Maria Térésa et un autre de sexe masculin, vont bénéficier d’une grâce présidentielle.
Il s’agit d’une mesure qui s’inscrit dans la logique de désengorgement des prisons en vue de la protection des détenus contre la pandémie de la Covid-19.
Mais l’ASVITO, qui prend acte de la mesure, appelle cependant les autorités gouvernementales à corriger l’image « très écornée du Togo sur le plan international par rapport au laxisme et à la permissivité de la politique togolaise vis-à-vis de ce fléau qu’est la drogue ».
Mais interpellant le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, Atcholi Kao Président de l’ASVITO, l’invite à l’impartialité.
Lire aussi:Togo: Gestion sous le fils entre pillage et bradage
Ainsi note-t-il, nous « invitons le Chef de l’État à faire libérer par la même prérogative les milliers de prisonniers qui sont accusés pour des faits moins graves que le trafic de drogue et qui croupissent depuis des années dans les Prisons de Lomé ». Et de conclure, « cela y va des valeurs d’équité, d’impartialité et de responsabilité qui restent les fondements et caractéristiques d’un Président de la République ».
Source : Togoweb.net