Aimé Gogué ne digère plus les menaces du ministre de la sécurité et de la protection civile Yark Damehane en ce qui concerne l’organisation des manifestations publiques au Togo. C’est en tout cas ce qu’a fait savoir le président de l’Alliance des Démocrate pour le Développement Intégral (ADDI) dans une interview accordée à nos confrères du site d’informations Gapola.net.
Lire aussi : Togo: révélation de Jeune Afrique sur une brouille au sein de l’opposition
Il y a quelques jours, le ministre Yark avait laissé entendre, en effet, que le gouvernement comptait imputer à l’opposition toutes les violences et exactions commises lors des manifestations politiques dans le pays.
Cette menace ne laisse pas indifférent le président de l’ADDI qui accuse l’inaction du gouvernement face à la crise que traverse le Togo.
« Les tensions qu’il y a eu lors de la marche du 5 octobre à Lomé devraient attirer notre attention (le Gouvernement et l’opposition) sur la nervosité grandissante des manifestants. Cette nervosité vient du fait de la non prise en compte de leurs revendications. Et cette nervosité va en s’agrandissant » a-t-il affirmé.
Lire aussi : Togo: l’opposition marche, UNIR boit et danse !
Selon ce dernier, menacer ou intimider ne dénouera la situation actuelle du pays.
« Il ne sert à rien de commencer à menacer les organisateurs des marches de poursuites comme l’a fait le Ministre de la Sécurité » a-t-il ajouté.
Pour rappel, l’opposition continue de boycotter l’idée de la mise en œuvre d’un référendum et appelle le gouvernement à « un véritable consensus d’intérêt national ».
Au cas où ceci ne peut se faire, elle compte maintenir la pression sur le pouvoir jusqu’à obtenir satisfaction.
TogoWeb.net