Le gouvernement togolais a annoncé mardi dernier la date des prochaines élections législatives. C’était en présence de certains responsables politiques, des organisations de la société civile que le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales Payadowa Boukpessi a déclaré que le scrutin législatif aura lieu au plus grand tard le 14 juillet 2018.
Pour le ministre, cette date choisie est en conformité avec la prescription de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui interdit toutes modifications de la loi fondamentale à six mois d’une élection.
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Cette décision du gouvernement ne semble pas réjouir l’opposition. Cette dernière exige, entre autres le retour à la Constitution de 1992, le vote de la diaspora, la libération sans conditions des détenus politiques. De nouvelles manifestations sont prévues pour les 7,8 et 9 novembre.
Selon certaines indiscrétions, le référendum annoncé par le gouvernement pourrai avoir lieu avant les législatives de 2018. Ce référendum vise à faire passer la révision constitutionnelle en limitant le nombre de mandats présidentiels à deux.
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