C’est la totale déchirure entre le gouvernement et les partis politiques de l’opposition qui appellent à des manifestations mercredi et jeudi à Lomé ainsi que dans plusieurs villes de l’intérieur du pays. Le gouvernement accuse la coalition de l’opposition d’avoir fait venir sur le territoire togolais, des personnes de nationalités étrangères pour qu’elles participent à des actes de violence à l’occasion des manifestations projetées les 20 et 21 septembre prochains.
Dans un communiqué signé par les ministres Payadowa Boukpessi de l’Administration territoriale et Damehame Yark de la Sécurité, le gouvernement avance pour preuve, des déclarations écrites, audio ou vidéos de personnes se réclamant de la coalition CAP 2015-G6-PNP-CAR-Santé du peuple appelant à des actes de violence et d’atteinte aux biens et aux personnes.
« Face à ces informations, le gouvernement invite instamment les partis politiques et leurs militants à faire preuve de retenue, de responsabilité en veillant scrupuleusement au caractère pacifique des manifestations. Les leaders des partis politiques concernés ont la responsabilité primordiale de veiller au bon déroulement de ces manifestations, conformément aux dispositions légales en vigueur», indiquent les deux ministres dans la note.
Le gouvernement précise que des dispositions ont été prises pour assurer de manière rigoureuse le respect de la loi et préserver la paix publique.
L’opposition togolaise veut réclamer dans les rues le retour à la Constitution de 1992. Mais le pouvoir compte reformer simplement la constitution. Les députés du pouvoir ont d’ailleurs adopté mardi à l’Assemblée nationale le projet de loi introduit par le gouvernement et qui limite les mandats du président et des députés. Le texte a été voté au 2/3 ouvrant ainsi la voie au référendum comme l’indique la constitution.
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