Prévue par la loi organique n°2014-013 du 27 juin 2014 relative aux lois de finances (LOLF), le Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) s’étale sur trois ans et détaille les recettes et les dépenses budgétaires par catégories…
En effet, les nouvelles perspectives, à cause de la pandémie de coronavirus, se présentent comme suit : taux de croissance du PIB réel passerait de 4,7% en 2021 à 5,8% en 2023 ; taux d’inflation passerait de 1,7% en 2021 à 2,0% en 2022 puis à 1,9% en 2023.
Les recettes budgétaires pour le compte de l’année 2021, selon le DPBEP 2021-2023, se chiffrent à 842,9 milliards de francs CFA, soit 2,7% de diminution par rapport à l’an passé. Elles passeraient à 887,7 milliards de francs CFA et à 903,5 milliards de francs CFA respectivement en 2022 et 2023. On note à ce niveau une progression.
En ce qui concerne les dépenses budgétaires pour l’année 2021, elles sont estimées à 1117,7 milliards de francs CFA contre 1129,6 milliards de francs CFA en 2020. Elles pourraient grimper à 1084,3 milliards de francs CFA en 2022 et s’établir à 1061,2 milliards de francs CFA en
2023.
Les ressources de trésorerie, elles, vont progresser de 2,6% passant de 657,2 milliards de francs CFA à 674,5 milliards de francs CFA entre 2020 et 2021. Elles s’élèveraient à 651,3 milliards de francs CFA en 2022 et 618,7 milliards de francs CFA l’année d’après.
A.H.-
Source : icilome.com