Les négociations entre le parti au pouvoir et l’opposition togolaise à nouveau suspendues.
Le facilitateur du dialogue, Nana Akuffo Addo invite les parties à prendre en considération l’intérêt supérieur de la Nation afin d’arriver à un consensus pour la résolution de la crise socio-politique.
Bien que le gouvernement ait répondu à quelques-unes des demandes de l’opposition – notamment la libération de la moitié des personnes arrêtées pendant les manifestations et la libération provisoire de membres de l’opposition, les pourparlers s’enlisent sur la question du “retour à la Constitution de 1992”.
Le facilitateur a obtenu l’assurance du gouvernement quant à l’arrêt des préparatifs de scrutin. De ce fait, les préparatifs pour les prochaines élections seront suspendus de sorte à permettre aux parties, pouvoir et opposition, réunies dans le cadre du dialogue politique de trouver une issue à la crise.
Depuis septembre, des milliers, voire des dizaines de milliers de Togolais descendent dans les rues pour demander l’application de la Constitution de 1992, qui implique une limitation à deux du nombre de mandats présidentiels.
La coalition de 14 partis d’opposition refuse que le président togolais se représente au scrutin de 2020.
La semaine dernière, les Nations unies, l’Union européenne et les ambassades de France, d’Allemagne et des Etats-Unis ont fait pression sur les deux parties, les invitant à s’engager dans une “discussion de fond” sur les réformes constitutionnelles et à “dépasser leurs positions de principe”.
L’opposition, qui a suspendu ses marches quasi-hebdomadaires pendant le déroulement des négociations avec le pouvoir, a menacé la semaine dernière de rappeler ses partisans dans la rue.
Source : www.cameroonweb.com