Une succession de scandales qui ne dit rien aux tenants du pouvoir largement complices actifs. Mais sur la portion réhabilitée bon an mal an de Kégué à l’entrée de la ville de Vogan, que de bonheur pour les usagers et riverains. La durée du trajet en voiture ou à moto est réduite de moitié. Le bonheur d’une bonne route se traduit dans le cas d’espèce par l’absence de courbatures atroces légendaires et d’amas de poussières.
Par voie de conséquence, cela préserve notre santé. Le bonheur d’une route, c’est aussi la préservation de la vie des engins. Combien sont-ils ces motocyclistes à recourir à leurs mécaniciens pour des pièces endommagées juste pour avoir emprunté cette voie ? Combien sont-ils ces conducteurs de véhicules à recourir aux garages à chaque déplacement pour remettre leurs engins en état ? Combien sont-ils ces riverains dont les petits commerces ont été emportés pour la lenteur ou l’abandon des travaux ? Combien sont-ils ces usagers qui ont laissé leur vie par accident en raison de l’état désastreux de cette voie plusieurs années durant ?
Vivement que les portions d’environ cent mètres à la sortie de Hahotoe, deux cents mètres à la sortie d’Akoumapé et les neuf kilomètres de Lomé-Anfoin, soient aussi réfectionnées. Le bonheur d’une route est vécu où les infrastructures sont en bon état.
Il faut juste expérimenter les dégâts et les affres des routes calamiteuses comme Adidogomé-Ségbé pour mieux apprécier le bonheur d’une bonne route.
Le pouvoir doit s’atteler à mettre fin au calvaire des Togolais sur les différentes voies qui font la honte du pays.
Honoré ADONTUI-
Source : icilome.com