Les plaintes sur l’insécurité régnant sur ce tronçon de voie reliant la plage et le rond-point passage à niveau de Bè Gakpoto sont légions. La dernière en date est celle d’un certain « Philippe JB Joie et Bonheur » dont la note vocale relatant sa mésaventure a circulé sur les réseaux sociaux cette semaine.
Tous ceux qui empruntent habituellement la voie dénommée « Avenue Augustino de Souza » de Lomé savent qu’il faut y faire preuve de prudence, d’agilité et surtout de vigilance. Le vol à l’arraché est l’une des pratiques les plus répandues et utilisées par les délinquants qui jonchent cette zone.
L’histoire relatée par l’auteur de cette note vocale est l’une des plus banales sur cette voie mais qui interpelle une fois de plus les citoyens et les responsables du développement du quartier Bè ainsi que sa sécurisation. La victime indique qu’étant à l’arrêt au volant de son véhicule à un feu rouge, il est interpellé par un individu qui lui dit que les écrous d’une des roues étaient en train de tomber. Or il s’agissait en réalité d’une diversion car le temps de tourner sa tête, un complice de celui qui l’interpellait en profitait pour ramasser ses téléphones portables posés sur le siège avant passager de son véhicule, en passant la main à travers la vitre entrouverte de la portière.
Il est souvent conseillé aux usagers des véhicules 4 roues de bien fermer les vitres et portières, aux usagers de taxi moto et piétons de bien tenir leur sac à main et portable quand ils empruntent l’avenue augustino de Souza.
Cependant, il est temps que le problème de ce quartier soit résolu à la base. Cela passe par une réduction du taux de pauvreté des jeunes, un démantèlement des multiples ghettos de la zone. En somme, les responsables communaux et le gouvernement sont interpellés pour éviter que cette voie incontournable pour les « Loméens » soit celle de toutes les peurs.
Avec Icilome
Source : Togoweb.net