Togo-« L’argent, capital humain » de Gabriel Koum Dokodjo dédicacé

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L’écrivain togolais Gabriel Koum Dokodjo vient de publier un nouveau livre intitulé : « L’argent, capital humain ». L’ouvrage a été a dédicacé jeudi soir au siège d’Orabank à Lomé. C’était en présence du personnel de ladite banque et des universitaires à l’instar de Prof. Apédo-Amah Togoata.

Que font les hommes de l’argent ? Comment s’en servent-ils comme instrument pour établir des rapports de force, de domination ou de solidarité ? Quelle est son importance dans l’ordre social, au niveau des classes sociales, des individus et de la justice sociale ? C’est ces différentes questions que le romancier Gabriel Dokodjo tente de répondre dans cet ouvrage.

L’auteur à travers sa plume, soumet au lectorat un essai sous forme de récit sur l’argent comme valeur dans les sociétés humaines, tant au niveau de la collectivité que de l’individu. L’ouvrage se situe entre la science et la spiritualité.

« A travers 27 chapitres, Dokodjo nous fait comprendre que l’argent est au cœur des activités humaines, dès lors qu’en tant qu’objet matériel et immatériel, il constitue une médiation dans les rapports interhumains et étatiques. Les 27 chapitres peuvent être divisés en trois parties. La première que j’intitule : « l’argent comme valeur spirituelle et humaine », la deuxième : « l’argent comme valeur de la société », et la troisième « l’argent dans le développement et la politique ».

Ces trois parties, agréable à lire, grâce à la grande culture générale de Gabriel Koum Dokodjo, se situe au carrefour de l’économie, de la sociologie, de la philosophie, de la politique, de la théologie et de l’histoire. Cela démontre à quel point l’argent est un sujet inépuisable dès lors qu’il fonctionne comme un symbole doté de multitudes de sens : Le positif et le négatif, l’illicite et l’illicite », a déclaré Togoata Apedo-Amah, Professeur de Lettres à l’Université de Lomé et écrivain dramaturge.

L’écrivain Gabriel Koum Dokodjo, qui plus est un cadre de banque, connaît bien l’objet de son chef-d’œuvre. Le message est moraliste. Dans « L’argent, capital humain », titre qui signifie l’argent ne vaut que par ce que l’humain en fait, l’écrivain-agent de banque met l’accent sur la dimension morale et spirituelle pour contribuer à délivrer l’humain de son aliénation qui en a fait le serviteur de l’argent. Pour lui, l’argent doit être avant tout, un instrument d’amour puisqu’il vient de Dieu qui est Amour.

« Ce roman, c’est tout juste pour faire sortir l’amalgame que nous faisons entre posséder l’argent à l’intermédiaire du talent et posséder de l’argent coûte que coûte, parce que j’en ai besoin. Quand nous disons que l’argent a une dimension spirituelle, c’est que l’argent est la rémunération du talent. L’argent vient de notre effort et l’effort est l’œuvre du talent. Donc c’est toute la charpente de l’œuvre », a fait savoir Gabriel Koum Dokodjo.

Et d’ajouter : « J’ai travaillé longtemps dans les banques, je suis un agent de banque, j’ai constaté que plusieurs sur cette terre ont une autre idée de l’argent. Les gens pensent tout simplement qu’il suffit qu’ils disposent de l’argent pour faire telle ou telle chose. Mais d’où vient l’origine de l’argent ? C’est souvent le talent. L’argent doit être considéré comme un instrument d’amour ».

Notons que Gabriel Koum Dokodjo alias Gabro de nationalité togolaise, né le 15 août 1961 à Accra au Ghana, est un cadre de banque et un artiste de la chanson. Il a plusieurs œuvres littéraires et musicales à son actif. « L’argent, capital humain » est sa 9eme œuvre littéraire, publiée aux éditions Aubryan. L’ouvrage est disponible dans les rayons des librairies de la place.

Source : icilome.com