Par Jacob ATA-AYI
L’ESPRIT DE LA RESISTANCE TOGOLAISE : Nous devons dépasser le choc de la publication de la provocation de l’interview du Jeune Afrique du bébé Gnass fils d’Eyadema Etienne Gnassingbé, de son discours de vœux de fin de l’année 2017, qui fut le pire des temps pour l’esprit de la résistance, conjuguer désormais le temps de la folie révolutionnaire, développer l’incrédulité togolais avec les tenants marchands de la négociation pour préparer notre peuple à se libérer des ténèbres, et annoncer le printemps de l’espérance pour garder allumer la flamme de résistance togolaise.
1* Galvanisons notre peuple par la puissance de ses forces, de ses intelligences, de sa bravoure et de sa témérité.
2* Choisissons la résistance contre les grands soirs qui voyaient se succéder la dictature des Gnassingbé.
3* Choisissons la résistance contre les oppressions et les pouvoirs des Gnassingbé qui se voulaient établis.
4* Choisissons la résistance contre les traites, les collabos esclaves de l’argent facile des Gnassingbé.
5* Choisissons la résistance contre les courtisanes qui au nom de leurs intérêts bravent leurs dignités.
6* Choisissons la résistance contre les index, les bulles afin de disposer du droit de choisir notre manière de vivre notre conviction politique, notre vie familiale, notre jeunesse, notre séniorité, le droit de choisir notre commerçant, livreur, fournisseurs.
Peuple togolais, résister c’est donner une chance à la vie, c’est notre engagement personnel et collectif de la libération des esprits des dogmes, de notre capacité de réunir les volontés contre la puissance aveugle des ténèbres.
Notre siècle est celui de l’éveil et de la révolte, de progrès immenses mais au Togo depuis les cinquante années, nous vivons l’enfer, des désillusions encore plus grandes, des droits sociaux, des organisations collectives, de l’industrialisation, de l’agriculture, du bien être.
Le clan des Gnassingbé, se trouve dans l’impasse totale, où il ne peut plus rien proposer que la course en avant des illusions, de la torture, de la peur, des fatalités.
Choisissons la lucidité à la libération des résistants de l’intérieur, de l’extérieur et de tous ceux qui ont choisi de ne pas laisser le hasard ou l’inertie prendre le pas sur la volonté, par le moment le plus important de l’année où quels que soient la date, le lieu et les personnes où des hommes ont décidé, quel que soit le nombre de ne plus vivre cette fatalité.
Je lance un appel à une campagne de boycott économique :
* Contre les enseignes des barons du rpt-unir, (Magasins, bars, )
* Contre les commerçantes du grand marché et de tout le pays membres du rpt-unir, pour briser leur arrogance, leur suffisante avec des marchandises sans dédouanement, avec une concurrence déloyale.
* Contre les stations d’essence, de vendeurs de voitures d’occasion membres de rpt-unir
* Contre les boutiques à l’aéroport de Lomé des membres de rpt-unir
* Contre les bus, les taxis, les camions appartenant aux membres de rpt-unir
* Contre les médias proches de rpt-unir pour soutenir la résistance et la lutte pour la démocratie et l’état de droit au Togo.
* Contre les avocats et les huissiers membres de rpt-unir
* Favorisons le commerce des dignes femmes Ablodé et de la résistance de Dapaon à Aného.
* Favorisons une florescence du chiffre d’affaires des femmes résistantes dans les marchés sur tout le territoire togolais, dans leurs magasins.
* privilégions les bus et les taxis appartenant aux membres de la résistance.
Plus leur commerce prospèrent plus ils pourront aider la résistance.
* vidons les poches des membres rpt-unir dans un boycott économique total.
Boycotts historiques ou célèbres
- « Pendant la Révolution américaine, à la fin du XVIIIe siècle, le boycott des marchandises anglaises était un moyen utilisé par les colons pour faire pression sur la métropole.
- Les Fils de la Liberté, une organisation de patriotes américains, ont eu recours à l’appel au boycott, notamment sur le thé anglais.
- Le « boycott » a été une forme de lutte qui a existé avant qu’un nom ne soit donné à ce type d’action de résistance. Les premiers anti-esclavagistes anglais ont lancé une campagne féroce en 1790 pour convaincre leurs concitoyens de ne pas acheter du sucre en provenance des Indes Occidentales (les Antilles) produits par des esclaves et de privilégier le sucre en provenance des East Indies (Inde), ou l’exploitation de la main d’œuvre se faisait avec un peu plus de retenue.
- Le premier boycott répertorié de 1879 à l’appel de Charles Parnell, dirigeant de la ligue agraire, qui le lança contre Charles Cunningham Boycott, riche propriétaire terrien qui traitait mal ses fermiers ;
- au Québec, en 1837, les chefs Patriotes incitent les Québécois à bouder ou boycotter les produits importés d’Angleterre pour tarir les fonds publics, revenus fiscaux perçus à la douane en vue de libérer le Québec du joug de l’occupant anglais.
- Les produits anglais boycottés, tels le rhum, l’eau-de-vie, le thé et la toile, sont remplacés par des produits locaux québécois.
- Le premier boycott de l’Empire tsariste eut lieu en 1900 à Bialystok : le Bund (Union générale des travailleurs juifs) lança un boycott des cigarettes de la manufacture de tabac Janovski. Dans un appel au public, le Bund dénonçait Fajwel Janovski, “juif pieux allant à la synagogue régulièrement”, qui venait de licencier 45 jeunes filles juives. Ceux qui persistaient à acheter des cigarettes Janovski se les voyait arracher et brûler. Le patron céda et réembaucha les jeunes femmes.
- En Inde en 1930, le Mahatma Gandhi lance un boycott sur les impôts liés au sel, contre l’Empire britannique ;
- Le boycott antisémite de 1933 en Allemagne est la première manifestation antisémite d’envergure organisée par les nazis après leur arrivée au pouvoir en Allemagne.
- Le boycott des bus de Montgomery en 1955 à l’appel de Martin Luther King pour obtenir la fin de la discrimination raciale ;
Article détaillé : Boycott des bus de Montgomery.
Le boycott politique de l’Afrique du Sud pour arrêter l’apartheid, à partir des années 1970.
Le boycott par les États-Unis (entraînant d’autres nations) en 1980 des Jeux olympiques de Moscou, pour protester contre l’intervention soviétique en Afghanistan. Opération réussie puisque 80 pays seulement y seront représentés ; mais l’Union Soviétique (avec 13 autres nations) boycottera les Jeux olympiques de Los Angeles en 1984.
Depuis juillet 2005, la société civile palestinienne appelle aux Boycott, Désinvestissement et Sanctions contre Israël.
Certains Tibétains en exil appellent à un boycott des produits fabriquées en République populaire de Chine, car selon Jamyang Norbu, un écrivain tibétain en exil et partisan de l’indépendance du Tibet[5], ces produits sont fabriqués dans des camps de travaux forcés, dans des manufactures tenues par des militaires chinois, ou par une main-d’œuvre privée de ses droits »
A* Lançons un recensement des activités des barons sur l’ensemble du territoire Togolais.
Peut-on continuer à ignorer, mépriser, injurier, torturer, tuer et venir faire le commerce sur cette population d’esclave ?
Lançons ensemble un boycott sur les enseignes commerciales des barons du RPT-UNIR au Togo, leurs soutiens économiques, pour soutenir la lutte citoyenne politique togolaise.
Une lutte nécessite de l’argent, un pouvoir d’achat, une organisation économique.
Encourageons les femmes, les jeunes à créer une organisation de plusieurs collectives économiques, pour se démarquer des marchants à la solde du pourvoir rpt-unir.
Ils ont brulé nos marchés, vidons leurs poches par la ruine économique.
Encourageons des regroupements d’intérêts économiques par des conseils gratuits des juristes par un bénévolat militant pour encourager les femmes, les jeunes, les paysans à se mettre ensemble dans des circuits économiques pour acheter et vendre les produits de premières nécessités à la population, depuis les champs jusqu’à dans les villes.
Gagnons cette campagne comme cela a été le succès dans tous les pays et toutes les luttes pour la reconnaissance de notre dignité.
Moise a réussi à sortir le peuple d’Israël de l’esclavage en lançant une campagne contre le pharaon.
Le père de l’indépendance Sylvanus Olympio et ses compagnons voulaient faire du Togo l’or de l’humanité, le clan Eyadema en a fait un gros village où règne la loi de la jungle, où le citoyen est comme un animal sauvage.
Libérons-nous.
Togo-Online.co.uk