Togo, la présence de Faure Gnassingbé et l’armée au dialogue s’impose 9 février 2018

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Togo, la présence de Faure Gnassingbé et l’armée au dialogue s’impose                                                                             9 février 2018
Faure Gnassingbé entouré des officiers des Forces armées togolaises (FAT)

Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk

Dans quelques jours, le dialogue auquel Faure Gnassingbé a appelé et mobilisé les chefs d’Etat de la Guinée et du Ghana, va s’ouvrir. Contrairement à ce que les zozos dits de l’opposition voudraient, dialogue inclusif disent-ils, ces assises vont opposer les protagonistes de la crise c’est-à-dire le régime RPT/UNIR, demandeur et la coalition des 14 partis politique de l’opposition, porte-parole du peuple qui conteste le régime dictatorial cinquantenaire.

Au-delà des aspirations profondes du peuple Togolais, entre autres Retour à la constitution de 1992, vote de la diaspora, déverrouillage des institutions de la République, réformes électorales…, le problème fondamental de l’armée Togolaise mérite d’être posé pour éviter les coups d’Etat permanents que celle-ci opère pour préserver le règne des Gnassingbé.

Le Togolais attend de ce dialogue, un accord qui débouche sur une transition politique au cours de laquelle les bases solides de la vraie démocratie et d’un Etat de droit seront posées.
Pour y parvenir, la présence de Faure Gnassingbé et l’armée autour de la table de discussions s’impose car le vrai problème à poser, c’est le rôle de l’armée et la sorite de Faure Gnassingbé.

Inutile que des zozos du régime à l’image de Gilbert Bawara, Christophe Tchao et autres viennent narguer le peuple.

Faure Gnassingbé et l’armée étant le vrai problème, doivent constituer la vraie solution à cette crise et ils le savent bien.

Si la crise sociopolitique du Togo perdure et a atteint ce niveau, c’est bien parce que l’armée, « grande muette » comme on l’appelle, s’est immiscé dans la vie politique et joue le premier rôle pour le maintien de la dictature.

Le coup d’Etat constitutionnel et le bain de sang de 2005, les tristes évènements de Fréau Jardin, les corps sans vie de la lagune de Bè et de la plage de Lomé, les enlèvements, les exécutions sommaires de citoyens Togolais, la vingtaine de morts dénombrés depuis le 19 août 2017, les actes de tortures et les exactions diverses enregistrées à Mango, Bafilo, Sokodé et Lomé.

L’armée a toujours été le pilier central de ce pouvoir militaire à ravalement civil.

Ainsi donc, un dialogue sans Faure Gnassingbé et l’armée serait une perte de temps.

Que Gilbert Bawara crie sur tous les toits qu’il n’y aura pas de transition, ou que Faure Gnassingbé clame haut et fort qu’il ne voudrait pas d’une conférence nationale bis et fait de son référendum, un passage obligé pour régler la crise Togolaise, une chose est sure, LE TOGO NE VA PAS AU DIALOGUE POUR FAIRE LA VOLONTE DE QUELQU’UN, FAURE GNASSINGE fut-il.
Le Togo va à ce dialogue pour arracher la souveraineté du peuple, une souveraineté le RPT/UNIR, les Gnassingbé et l’armée lui ont confisqué.

C’est pourquoi, le peuple Togolais est debout comme un seul homme et met en garde tous les acteurs.

Aucune compromission au dos de ses aspirations profondes du peuple ne sera tolérée.
La lutte populaire est invincible.

Togo-Online.co.uk