La vie devient de plus en plus dure. La cherté de la vie a battu un record insoutenable. Un peu partout, des mesures concrètes ont été prises pour faire face à l’inflation. Du concret, dis-je car les gouvernements sénégalais, ivoirien, ghanéen, béninois ont agi directement sur les prix des produits de grande consommation notamment le riz, l’huile, le sucre, sur le marché. Et tout citoyen peut le constater.
Au Togo, malgré la gravité de la situation, le gouvernement continue de faire de l’esprit. En conférence de presse mardi 29 mars, au lendemain de la hausse suicidaire des prix du carburant, les ministres Kodjo Adédzé, Affoh Atcha-Dédji et Akodah Ayewouadan ont juste annoncé qu’une batterie de mesures seront bientôt prises pour soulager les populations. Rien de plus. Le ministre de l’Economie et des Finances Sani Yaya, à la première réunion de l’année du Conseil National de Crédit (CNC), le jeudi 31 mars, a poussé loin le bouchon de la provocation. Pour l’ancien Directeur de la BTCI, le gouvernement a déjà pris des dispositions pour faire face à la vie chère. Il annonce la subvention de l’engrais, la lutte contre la contrebande, la mise sur le marché des stocks de sécurité de céréales, la restriction des exportations de certains produits de grande consommation, et la subvention du prix du blé. Tout cela a quel impact sur la situation inflationniste que vit le Togo ? De la poudre aux yeux ! Il sied de prendre l’exemple d’engrais. Les riziculteurs de Kovié confrontés à la pénurie d’engrais ont dû faire des mouvements. Mais cela n’a pas permis de sauver leur saison. Assez du dilatoire ! La situation est suffisamment grave pour que des gens continuent de jouer
Le Correcteur N° 1036 du Lundi 04 avril 2022
Source : 27Avril.com