Crédit: africatopsuccess.com
Lors du sommet qui s’est tenu les 29 et 30 novembre à Abidjan, le président togolais, Faure Gnassingbé, a multiplié les rencontres avec ses pairs, lors desquels il a été fortement question de la crise politique qui secoue son pays, et des tentatives d’ouverture d’un dialogue politique avec une opposition pour le moment réticente.
Lire aussi : Togo: malgré l’annonce du dialogue, Fabre s’accroche à sa principale revendication
La crise politique togolaise a été au centre des discussions en marge du sommet UA-UE. Dans la soirée du 29 novembre, Faure Gnassingbé a pris part à une réunion consacrée à ce dossier, à laquelle participaient des chefs d’État de plusieurs pays de la Cedeao, dont Alpha Condé, Patrice Talon, Muhammadu Buhari et Alassane Ouattara.
Le président togolais s’est également entretenu en tête à tête avec ses pairs Ali Bongo Ondimba, Paul Kagame et Denis Sassou Nguesso, ainsi qu’avec Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.
Négociations en cours à Lomé
Pendant ce temps, les négociations visant à établir un dialogue politique se poursuivaient à Lomé. L’un des médiateurs, le président ghanéen, Nana Akufo-Addo, souhaitait que ce dialogue ait lieu avant décembre, mais l’opposition a fermement posé ses conditions.
Lire aussi : Togo : l’opposition veut déjouer un piège du pouvoir
Selon nos sources, Faure Gnassingbé a accepté la plupart de ces « mesures de confiance », à commencer par l’allégement du dispositif sécuritaire dans certaines localités du Nord. Dernier point de blocage : la libération de plusieurs personnalités, dont l’imam Al Hassan, proche de l’opposant Tikpi Atchadam, actuellement à Accra.
Source : www.togoweb.net