Selon la Coalition des 14, le président ghanéen qui joue le rôle de facilitateur dans le cadre du dialogue inter-togolais entre le pouvoir en place et l’opposition approuve la reprise des manifestations de rue. Le ministre de la Fonction Publique, Gilbert Bawara, n’accorde ni foi ni loi à cette allégation de Brigitte Adjamagbo-Johnson et ses compagnons de lutte.
Dans un entretien accordé par Gilbert Bawara à togobreakingnews.info, le ministre d’Etat trouve que la Coalition des 14 partis de l’opposition togolaise s’est livré à des interprétations « approximatives et tendancieuses et à des contre-vérités » concernant les propos que le président ghanéen aurait tenus. Cette attitude, ajoute-t-il, est « irrespectueuse, malsaine et contraire » au règlement intérieur du dialogue.
Comment les leaders du regroupement de l’opposition peuvent-ils faire une restitution « tronquée et mensongère des propos prêtés au président ghanéen » au point d’envenimer la situation en reprenant les manifestations de rue ?, s’interroge Gilbert Bawara. Le gouvernement, pour sa part, s’abstient d’entrer dans « cette logique abjecte de jusqu’au-boutisme et de surenchère », déclare-t-il.
« Lorsque les discussions directes reprendront à l’initiative et sous les auspices du facilitateur, chaque partie prenante aura l’occasion de se prononcer sur les sujets de fond en suspens. Car, il n’est pas dans les usages d’étaler sur la place publique les propos, l’opinion ou les positions d’un dirigeant étranger, fut-il facilitateur », a-t-il conclu.
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