Par Marcelle Apévi, togo-online.co.uk
La situation a été très mouvementée dans les différentes villes du Togo. De Lomé à Bafilo, passant par Kpalimé, Sokodé et Kparataou, les militaires ont réprimé et dispersé les premiers manifestants qui arrivaient sur les lieux de rassemblement. Des jets de gaz lacrymogènes ont été observés, des pneus ont été brûlés et des manifestants arrêtés.
Le convoi de la coalition de l’opposition a été attaqué par des éléments de USIG (Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie) qui se sont servis des crosses de leurs fusils pour casser les vitres et par brises des véhicules de Jean Pierre Fabre et Nicodème HABIA.
Armes au point, n’eut été l’intervention d’un taximan qui a dû déborder pour heurter l’agent qui était en scène, c’est à dire celui qui forçait la portière de Jean Pierre FABRE.
La coalition, au vu de la barbarie et de la tentative d’assassinat sur la personne de Jean-Pierre Fabre, décide de porter plainte contre les forces de l’ordre et de sécurité du Togo qui continuent de faire usage de la violence sur les populations et les blessés.
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