Créée le 9 juin 1987, la Commission nationale des droits de l’homme fête cette année ces 35 ans d’existence. Un anniversaire placé sous le signe du bilan et des perspectives.
L’institution de défense et de promotion des droits de l’homme a commémoré l’évènement ce jeudi 23 juin dans un grand hôtel de la place sous le thème « 35 ans de la CNDH: bilan et perspectives ». En présence de plusieurs personnalités dont le ministre en charge des Droits de l’homme.
Mise en place pour renforcer, promouvoir et protéger les droits humains au Togo, la CNDH, 35 ans après, a fait du chemin, a fait ce qu’elle peut pour remplir sa mission en dépit des difficultés qu’elle rencontre et les défis auxquels elle fait face.
En effet, décline Komlan Narteh-Messan, son Secrétaire général, « Si nous prenons les différentes catégories de droits notamment le droit civil et politique, la liberté d’expression, d’opinion et de manifestation avec la loi de 2011, la CNDH y a énormément contribué. Au niveau des droits économiques, socioculturels, des interventions sont de plus en plus orientées sur l’effectivité par exemple du droit à la santé avec un certain nombre d’initiatives qui sont prises par le gouvernement parce que la CNDH a fait des recommandations pour que ces efforts soient plus visibles. En matière du droit à l’éducation, la situation est aujourd’hui meilleure par rapport aux années 90 ».
La Commission nationale des droits de l’homme, à travers son plan stratégique (2021-2025), se donne une demi-dizaine d’années pour « contribuer davantage au renforcement de la promotion des droits de l’homme, à la prévention de la torture et à la protection des acteurs qui interviennent sur les questions des droits de l’homme », rassure-t-il.
Christian Trimua, le ministre de tutelle, souligne le côté positif du bilan de l’institution, qui, selon lui, a su produire des rapports d’activités produits, des textes et des recommandations allant dans le sens de la consolidation des « normes internationales en matière des droits de l’homme ».
Néanmoins, relève-t-il, « en ce qui concerne le droit à l’alimentation, la liberté d’aller et venir et le droit à l’eau dans un contexte frappé par une crise internationale, aggravée par le train de la vie chère, il reste encore des défis à relever ».
Cette commémoration est marquée également par plusieurs communications, notamment « Contribution de la CNDH au renforcement e la culture des droits de l‘homme », « La CNDH et les nouveaux droits de l’homme », « Regard extérieur sur la CNDH », entre autres.
Source : icilome.com