Prof Kodjona Kadanga, le président de la CENI
Lundi 08 Octobre 2018 – Les citoyens togolais résidant dans la zone 1 et qui ne sont pas encore inscrits sur le fichier électoral ont la journée du mardi 09 octobre 2018 pour le faire. Pendant ce temps, la coalition de l’opposition (C14) qui a appelé au boycott du recensement électoral a désapprouvé l’opération de recensement électoral unilatéral qu’organise la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et demande une révision du découpage électoral dans le pays.
La prolongation de 24 heures du recensement dans la zone a été décidée ce lundi à Lomé par la CENI. Cette prolongation arrive dans un contexte où la coalition maintient toujours son appel au boycott du recensement électoral en cours.
Dans un communiqué rendu public, Prof Kodjona Kadanga le président de la CENI Search CENI a porté à la connaissance du public que « le recensement électoral fixé du 1er au 8 octobre 2018 dans la première zone, est prolongé jusqu’au mardi 09 octobre 2018 ».
La CENI Search CENI a motivé cette prolongation par le fait des « affluences dans plusieurs centres de Recensement Search Recensement et de Vote (CRV) et en vue de permettre à tous les citoyens d’obtenir leur carte d’électeur ».
Un peu avant le report d’un jour du recensement dans la zone 1, la formation politique OBUTS s’est félicitée « de la forte mobilisation des populations dans les CRV pour se faire enrôler malgré les appels au boycott d’une partie de la classe politique togolaise » et a émis le vœu que la CENI Search CENI prolonge « d’une semaine la durée initiale prévue pour l’enrôlement des électeurs dans la zone 1, pour permettre à tous les citoyens qui le désirent de se faire enrôler ».
De son côté, la coalition de l’opposition a fustigé le recensement électoral en cours a estimé que le découpage électoral actuel tel que conçu par le pouvoir regorge des anomalies sont « arbitraires et injustes » dues au fait de la répartition du nombre de sièges à l’Assemblée nationale.
Elle a fait noter que les répartitions des sièges à l’Assemblée nationale au lendemain des deux dernières élections législatives, présentent des déséquilibres inacceptables.
En vue de corriger ce qu’elle trouve comme une répartition injuste découpage électoral, la C14 a déclaré par la voix de Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition togolaise qu’il faut une révision du découpage actuel pour arrêter « l’apartheid » en cours.
Mensah, Lomé
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