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Qui organisera le dialogue pour une sortie de crise au Togo ? La question se pose une nouvelle fois après le sommet de la Cédéao qui s’est tenu à Abuja, au Nigeria, le week-end dernier. L’opposition attend un médiateur, le pouvoir dit qu’il n’y en a pas.
Depuis plusieurs semaines, l’opposition attend l’ouverture du dialogue sous l’égide d’un médiateur. Le ministre de la Fonction publique, Gilbert Bawara, qui faisait partie de la délégation présente à Abuja, a cependant indiqué lundi 18 décembre qu’il n’y avait pas de médiateur désigné par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
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« A l’unisson, la situation selon les chefs d’État et de gouvernement n’échappe pas l’autorité de l’État et il n’y a pas lieu de s’engager sur les chemins d’un médiateur ou d’une facilitation », a déclaré Gilbert Bawara. « Les chefs d’État et de gouvernement ont donc décidé, poursuit le ministre, de lancer un appel aux acteurs politiques afin qu’ils s’engagent dans un dialogue entre Togolais. »
C’est dire que le gouvernement convoquera le dialogue, il l’organisera et invitera, outre les partis parlementaires, quelques partis extraparlementaires représentatifs et des personnalités à y prendre part, et cela devra intervenir vite, sans doute avant la fin de l’année.
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« On les voyait venir », s’est exclamée Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, juriste et secrétaire générale de la CDPA, la Convention démocratique des peuples africains. C’est le Ghana qui prend l’initiative du dialogue, il y a un processus en cours et ce processus n’est pas mis en cause selon la coordinatrice de la coalition des 14 partis de l’opposition. La question de savoir qui organisera le dialogue est donc un nouveau malentendu qui va crisper davantage les positions.
Source : www.togoweb.net